Commentaire Cassation 14 Mai 1996

somme d'argent par le prêteur à l'emprunteur afin que celui-ci s'en serve, à charge de restitution9, les autres formes de crédit tel que l'escompte, l'ouverture de crédit, ou encore le crédit-bail ne peuvent être considérées comme tel. La cour de cassation exclut clairement le crédit-bail du domaine de cette exception10. Cette décision est compréhensible puisqu'il est impossible d'assimiler le créditbail à un contrat de prêt. De plus, le crédit-bail bénéficie d'un régime spécial (voir infra). Mais

condition de réciprocité), dont la réalisation est variable dans le temps. Les juges en revanche, notamment à travers l’arrêt Jacque Vabre de la Cour de Cassation on bien voulu prendre la responsabilité de juger la conventionalité des traités européens vis-à-vis des traités internationaux. Par la décision Jacques Vabre du 24 mai 1975, la Cour de cassation a abandonné sa décision antérieure et a admis qu'un traité prévalait sur une loi même postérieure. Le Conseil d'état lui aussi a adopté cette décision

d’une obligation naturelle.), ne peut donc produire ses pleins effets juridique, mais demeure en tant qu’obligation naturelle. Cette doctrine était la mieux admise par la jurisprudence, elle est aujourd’hui largement mise en cause car la Cour de Cassation qui dans sa dernière jurisprudence, refuse à l’obligation naturelle la qualification de l’obligation juridique, pour la CC l’obligation naturelle n’est pas une obligation juridique, c’est un concept différent. A l’heure actuelle, la théorie de l’obligation

administratif des biens », PUF, 1996. -MORAND-DEVILLER, « Cours de droit administratif des biens », Montchrestien, 2007. B-Ouvrages thématiques : -Le droit des propriétés publiques : *Le patrimoine des personnes publiques : -AUBY, J.-B., « La modernisation du droit des propriétés publiques », Dr. adm., Repère n° 9, 2004, p. 3. -BACHELIER, G., « Droit des propriétés publiques : enfin un code », Pratique du contentieux administratif, lettre d’actualité, mai 2006. -BROUANT, J.-P., « Occupation

aussi d'accéder à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation. A connaître absolument - www.assembleenationale.fr et www.senat.fr : sur le fonctionnement des institutions, les textes en vigueur et en cours d’élaboration, la procédure législative, etc. - www.courdecassation.fr : site de la Cour de cassation - www.conseil-etat.fr : site de la Cour de cassation - www.conseil-constitutionnel.fr : site du Conseil Constitutionnel 2  Les accessoires I. Les

sources formelles internationnales. Premier paragraphe : les règles internationnales Les règles internationales sont généralement issuent de la conclusion des traités internationaux. D'après l'article 2 de la convention de Viennes du 23 mai 1969, « l'expression traité s'entend d'un accord international conclut par écrit, entre des états régient par le droit internationnal, quelque soit sa dénomination particulière ». Le traité internationnal peut apparaître sous différentes dénominations

licenciement et notamment l’exigence d’une procédure, des motifs à respecter et des indemnités à verser. Depuis 2006, on a des arrêts qui nous montrent l’importance des conventions de l’OIT. Il y a deux arrêts importants : Arrêt de la Cour de Cassation, ch. sociale, du 29 mars 2006. Faits : un salarié a été engagé en qualité de chef monteur et va reprocher à l’employeur un manquement contractuel. Il va y avoir une rupture du contrat de travail. La société va verser des indemnités en appliquant

responsabilité. Le législateur intervient et la faute n’est plus la condition essentielle de la réparation. En 1896 (loi sur les accidents de travail), en 1924 (loi sur les avions) et en 1941 (loi sur les accidents de téléphériques.) La Cour de cassation prend artificiellement appuis, dès 1896, sur la 1ère phrase de l’article 1384 Code civil (On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre

tel point que HILT a pu écrire au JCP édition notarial du 1er septembre 2006 p.1497 un article qui souligne le nouveau visage du pacs. Il fait état d'un quasi mariage. Le pacs n'est pas suffisant puisque le mariage homo est demandé. La cour de cassation, le 5 mars 2008, a souligné que la qualité de conjoints n'appartient qu'aux époux et non aux partenaires d'un PACS.Ils n'ont pas un régime matrimonial mais à un régime patrimonial fixé par le code civil. Le mariage, aprés avoir exercé une certaine

parlementaires du 1er mai 2003 en Écosse REPÈRES ÉTRANGERS 145 (1er avril-30 juin 2003) PIERRE ASTIÉ, DOMINIQUE BREILLAT ET CÉLINE HISCOCK-LAGEOT CHRONIQUE CONSTITUTIONNELLE FRANÇAISE 160 (1er mai-30 juin 2003) PIERRE AVRIL ET JEAN GICQUEL 166 Summaries 183  T C A U T E U R L E C O D E C I V I L E S T É T U D I É P A R ALAIN BÉNABENT, professeur agrégé des Facultés de droit. Avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. GÉRARD CORNU, professeur