Clotilde Guillaume Apollinaire

voir si la rose (Odes 1550) et Quand vous serez bien vieille » (Sonnets pour Hélène, 1578) et deux écrits par Guillaume Apollinaire, La cueillette et Adieux (Publication posthume, 1925). A deux siècles d’intervalle, les poètes tentent de convaincre leurs muses de répondre à leur amour. En quoi les procédés employés par Apollinaire font- ils écho à ceux de Ronsard ? Ronsard et Apollinaire utilisent deux registres : leur premier poème cherche à convaincre leurs muses par la douceur et la comparaison

beauLe Pont Mirabeau Introduction: Guillaume Apollinaire est un auteur surréaliste attaché à l’art (il était très proche de Picasso) né a Rome en1880.En effet, il a eu une liaison avec une jeune aristocrate Marie Laurencin (une peintre) avec laquelle il vivra jusqu’en 1912.Ainsi dans ce poème intitulé “Le Pont Mirabeau’’ tiré du recueil de poèmes Alcools paru en 1913.Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin tout en évoquant la fuite du temps semblable à l’eau qui coule. Il

selon la plupart des intellectuels la guerre n’aurait pas duré longtemps (« la guerre ne durera que trois ans » disait en effet Apollinaire au peintre Vlaminck) et n’aurait pas été violente. Mais la tranchée change les hommes, l’expérience de la guerre est terrible, « aucun écrivain ne pourra dire la simple horreur, la mystérieuse vie de la tranchée» confiait Apollinaire cette fois à Madeleine Pagès, et c’est la brutalité des tranchées qui abrutis les hommes, chacun ne pense que à survivre lui-même

Quelles sont les spécificités du langage poétique ? Lectures analytiques : 1- Pierre de RONSARD, Sonnets pour Hélène, « Quand vous serez bien vieille », 1578. 2- Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, « L'Horloge », 1861. 3- Guillaume APOLLINAIRE, Alcools, « Le Pont Mirabeau », 1913. Prolongement : La fuite du temps, thème pictural : les vanités. – Antonio de PEREDA, Le Rêve du Chevalier (1650). – Antonio de PEREDA, L'allégorie de la caducité (1640). – Hans HOLBEIN

I. INTRODUCTION Apollinaire, Poète entre deux mondes : Sujet en fuite sans racines ! Pierre Brunel a intitulé : « Apollinaire entre deux mondes » sa précieuse étude (P.U.F, 1997) qu’il consacre à ce poète. C’est en effet entre les 19ième et 20ième siècles, entre l’Ancien et le Nouveau, comme entre « Ordre » et « Aventure », en Avant et Retournement, Intimité et Universalité, Mythologie antique ou médiévale et Modernité que le poète pose sa voix lyrique propre.  Cet entre-deux constitue le poème

ZONE (Apollinaire 1880-1918) Alcools, Zone (1913) A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est resté simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme L’Européen le plus moderne c’est vous Pape pie X Et toi que les fenêtres

Ballade des femmes de Paris jusqu’à Prévert et sa Chanson de la Seine, a servi de cadre à bien des errances et à bien des mélodies, comme si la capitale française avait sa musique si particulière en harmonie avec les états d’âme des artistes. Guillaume Apollinaire, dans La Chanson du mal aimé (1913), déambule aussi dans Paris, en proie au mal d’amour. Amoureux éconduit de Annie Playden, une jeune Anglaise rencontrée en Allemagne, il cherche dans ce décor urbain des résonances avec sa peine et un divertissement

« reine des facultés »), Marquis de Sade (« surréaliste dans le sadisme), Lewis Carroll (« surréaliste dans le nonsense »), Lautréamont (premier à avoir fait acte de « surréalisme absolu »), Edgar Allan Poe (« surréaliste dans l’aventure »), Guillaume Apollinaire (inventeur de l’adjectif « surréaliste » dans la préface Les Mamelles de Tirésias), Alfred Jarry (« surréaliste dans l’absinthe »), Jacques Vaché (« surréaliste en moi »)... Tous, dans leur particularisme, ont apporté des éléments pour la création

nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Guillaume Apollinaire (1880-1918) Alcools,1913 Galimard La poésie touche tous les peuples et toutes les époques, il s'agit donc d'une des plus anciennes formes littéraires. Les poètes peuvent faire passer un sentiment qu'ils ressentent au moment où ils écrivent

orphique et apollinienne. Pas un météore comme Rimbaud, mais un poète charnière ayant vécu 20 ans dans le XIXe et 18 dans le XXe… Un lyrique Pour André Breton, « Guillaume Apollinaire est le lyrisme personnellement ». Lyrisme dans les deux sens : expression personnelle et exaltation : il y a dans l’œuvre poétique de Guillaume Apollinaire à la fois une importante part d’expression subjective, personnelle, mélancolique et sentimentale et une insistance présence des motifs de l’envol (Christ aviateur