Cinna Monologue Emilie

absolue, une pièce telle que Cinna ne pourrait être classée comme tragédie. Dans cette pièce, Corneille s'inspire d'un épisode de l'histoire romaine: l'empereur Auguste découvre que Cinna, qu'il aimait et protégeait comme un fils, a dirigé un complot visant à l'assassiner. Cinna, un peu comme Rodrigue dans Le Cid, agissait surtout par amour: la femme qu'il aimait, Emilie, dont le père avait été exécuté sur l'ordre d'Auguste pour des raisons politiques, avait chargé Cinna de sa vengeance. On attendrait

 1  :  CORNEILLE,  Cinna,  Acte  III,  scène  3  (dénouement),  1649.   Texte  2  :  Alfred  JARRY,  Ubu  Roi,  acte  Ill,  scènes  3  et  4,  1888   Texte  3  :  Jean  ANOUILH,  Antigone,  1944   Texte  4  :  Albert  CAMUS,  Caligula,  acte  II,  scène  5,  1944     Texte  1  :  CORNEILLE,  Cinna,  III,  3.     [Trahis  par  Maxime,  Cinna  et  Émilie  comparaissent  devant

Jours. Winnie est enterrée dans le désert, jusqu’au buste, mais vivante. Elle passe son temps à se remémorer sa vie auprès de son mari Willie. Elle est la représentation même du courage des personnes dans le malheur. Durant toute la pièce, elle monologue, prie, raconte, chantonne, recense ses derniers maux, avant d’être ensevelie par le désert. Calderon La Vie est un Songe. Basile, roi de Pologne, a fait enfermer son fils Sigismond. Les astres avaient prédit la mort de sa mère au moment où

être comparé à la scène 1 de l’acte 1 de Cinna, écrit par Corneille, qui est aussi une scène d’exposition. Tout comme dans l’extrait étudié, nous apprenons le rôle et les caractéristiques de personnage, et elle est annonciatrice (justificative) des scènes suivantes (Tentative d’assassinat/Jeu de masque). De plus dans la première scène de Cinna, il est évocation d’Auguste, or il crée le suspense, puisque l’on souhaite voir si il est comme le dépeint Emilie, tout comme Dorante, que l’on souhaite voir

et la pièce qui va réconcilier le publique et la critique c’est Cinna 1642. Pour comprendre ces enjeux, Reflexe face à un texte de théâtre, au genre dont il relève ; Monologue, extrait de théâtre, statu de la parole, ici on est face à une parole solitaire, Et pour expliquer il faut réfléchir. Il extériorise ses pensées. A cela sert ? Fonction face à l’action ; Fonction du bilan, (pose) construction des personnages, monologue qui a une fonction pour l’action. Dilemme, tradition rhétorique

l’exercice du pouvoir, ou sur le conflit entre l’individu et l’Etat qu’il doit servir, entre bonheur individuel et honneur.  Figures de rois Ce groupement de textes peut accompagner une lecture d’Antigone d’Anouilh, de Britannicus de Racine ou de Cinna de Corneille. Le roi tragique oscille entre deux figures, celle du tyran cruel et sanguinaire, et celle du prince déchiré par le conflit entre la raison d’Etat et ses sentiments personnels (attachement au personnage du traître). Il est celui qui met

prédispose à la grandeur d’âme. La « vertu » dont il fait preuve témoigne d’abord de son énergie, de sa capacité à agir. Là où d’autres se laisseraient abattre, le héros cornélien trouve la force et les moyens de surmonter les coups du sort. Dans Cinna, l’empereur Auguste ne sait quelle attitude adopter face aux tentatives d’assassinat dont il est l’objet. Doit-il toujours réprimer ? Mais les comploteurs exécutés deviennent aussitôt des martyrs de la cause républicaine et de nouveaux conspirateurs

qui s’envenime, l’Académie française intervient en s’imposant comme une autorité légitime en décidant de valoriser la littérature française. La fin de la querelle du Cid est tardive et annonce finalement la victoire du théâtre régulier. 5) Le monologue peut aider le héros tragique à faire le point, à poser son dilemme. C’est le cas de Dom Rodrigue où la question se pose si le héros doit obéir à son père et le venger en tuant Dom Diegue qui est aussi le père de sa bien aimée : Chimène. Ou bien s’il

qu’une faible partie de l’intrigue, que Dorval appelle Charles indique qu’il a pris une décision. Ainsi, on peut dire que la première scène de la pièce est un monologue délibératif, très courant dans le théâtre du XVIIe siècle (voir la première scène de Cinna de Corneille), mais dans l’optique du drame bourgeois, du genre sérieux, ce monologue délibératif se joue sur le mode plus naturel de la pantomime et aboutit donc à une décision auquel le spectateur n’a pas accès. La deuxième

cornélien entre honneur conféré à la cité romaine qu’il obtient par sa victoire, ses meurtres et la pitié, la grâce, la culpabilité, la compassion envers sa sœur dont il a tué l’amour. Cinna : partagé entre vœu de vengeance de sa bien-aimée envers Auguste qui a tué son père et bonté d’un maître qui lui donne Emilie en mariage. Maxime amoureux aussi, trahi. Mais fin heureuse. Pour la comédie : « Placere et docere » + « Castigat ridendo mores » (=corrige les mœurs par le rire) Donc a une portée sociale :