Cinna Est Une Tragédie

dans Tartuffe de Molière fait preuve d’indulgence envers Orgon  malgré la complicité de ce dernier avec un frondeur et le souverain contribue à démasquer le cupide et hypocrite Tartuffe. « Je veux me faire craindre et ne fais qu’irriter » constate Auguste dans Cinna de Corneille et, renonçant à sa cruauté et à sa tyrannie, il finit par pardonner aux conjurés qui voulaient l’assassiner et fait preuve d’une clémence qu’on pressent durable désormais.                 Les figures de l’autorité parentale juste, du

theatron » qui signifie « le lieu où l’on regarde ». En effet, c’est dans l’Antiquité Grecque, grâce au développement du culte du Dieu Dyonysos, fils de Zeus et de Sémélé, assimilé au Bacchus romain, dieu de l’ivresse et créateur de la comédie et de la tragédie, qui organisait des fêtes où l’on se déguisait, jouait la comédie, en buvant et en pratiquant la transe mystique, qu’on voit apparaître les premières représentations théâtrales. Le théâtre désigne à la fois l'art de la représentation d'une œuvre

Pindare (518-438 ACN)Eschyle (525-456 ACN) : tragédie grecque.Auteur de 90 tragédies ; nous en avons conservé 7. Elles sont regroupées en trilogies qui présentent les différentes étapes d'une légende. - L'Orestie (seule tragédie que nous avons au complet) : contient Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides. (résumés pages 24 → 25). Sophocle (496-406 ACN) : tragédie grecque. - Œdipe-roi

du théâtre classique, de faire tenir trop d'évènements en 24h, et de bousculer la bienséance avec une Chimène amoureuse de l'assassin de son père). Le roi Louis XIII l'anoblit. Il se marie en 1640. Sensible aux critiques, il se consacre alors à la tragédie « régulière », sans abandonner la comédie à la mode espagnole et les divertissements de cour. Évoluant vers une utilisation systématique du pathétique et des intrigues plus complexes, il connaît avec Pertharite (1651) un échec qui l'éloigne du théâtre

Antoine-Vincent Arnault, 1801, Versailles, Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon (salle 9) Il s’y implique par ses amitiés avec les artistes et aussi par le rôle qu’il put prendre dans les spectacles euxmêmes. Il participe à une tragédie et à une comédie, la Lucrèce d’Arnault et Les Artistes de Collin d’Harleville. Mais son intérêt est plus large, puisque costumes et décors, gestuelle, mimiques se retrouvent du tableau à la scène et de la scène au tableau. Dans un style néo-classique

le Père de la Tragédie : a laissé huit comédies, vingt- trois tragédies, trois discours en prose sur l’art dramatique : sur le poème dramatique, sur la tragédie, sur les trois unités ; les examens sur ses pièces, des poésies diverses. • Comédies : Mélite (1629), La Galerie du Palais (1632 – 1633), La Place Royale (1633 – 1634), Le Menteur (1643), Don Sanche d'Aragon (1650) • Tragi-comédies : l’Illusion comique (1635), Le Cid (1637) • Tragédies : Médée (1635), Horace (1640), Cinna (1642), Polyeucte

Médée, 1635 Acte I, scène 1 : scène d’exposition Introduction : Lorsqu’en 1635, Corneille écrit Médée, on assiste à la naissance de ce qui deviendra la tragédie classique. Celle-ci trouvera son apothéose trois décennies plus tard avec Racine. Les règles Aristotéliciennes que Malherbes avaient remises au gout du jour au début du XVIIe vont connaître leurs heures de gloire avec Boileau. Dans Médée, Corneille s’en inspire, les respecte mais en s’accordant une certaine liberté. Le classicisme balbutiant

De retour à Paris en 1658, il obtient la protection du frère du roi : sa troupe prend le nom de « Troupe de Monsieur » et représente ses deux premières comédies, des comédies de Scarron et de Thomas Corneille et des tragédies de Pierre Corneille (en particulier Nicomède et Cinna), de Rotrou et de Tristan l'Hermite. Sa carrière d'auteur dramatique commence vraiment avec Les Précieuses ridicules qui remporte un grand succès en novembre 1659. Soutenu par le roi Louis XIV, marié avec la jeune comédienne

La tragédie Les caractéristiques de la tragédie La tragédie est caractérisée par le rang élevé des personnages dont les tragédies grecques et françaises sont les modèles. La source de cette caractéristique vient de la Poétique d’Aristote au IVème siècle avant Jésus-Christ. Le Vème siècle avant J.C est le grand siècle de la tragédie grecque (Eschyle, Euripide, Sophocle…). On peut comparer la tragédie et la comédie :  dans la comédie, les personnages sont des bourgeois, des esclaves, des serviteurs

nécessitent une réflexion sur la théâtralité inscrites dans leur projet d’écriture (L’île des esclaves de Marivaux, Le roi se meurt d’Ionesco), soit seront abordées d’emblée sous l’angle de la représentation (le personnage caché de la comédie à la tragédie, la figure du roi, du pouvoir en représentation à la représentation parodique du pouvoir). Le personnage caché au théâtre. Ce groupement de textes peut comporter les extraits suivants, mais cette liste est bien sûr seulement indicative : -