Cinna Acte V Scène 2

1 EXPLICATION D’UN TEXTE FRANÇAIS ÉPREUVE COMMUNE : ORAL Florence Dumora, Jacques Dupont, Pierre Frantz, Pierre Glaudes, Christine Montalbetti, Nathalie Piegay-Gros. Coefficient : 2 ; Durée de préparation : 1 heure Durée de passage devant le jury : 30 minutes dont 20 minutes d’exposé et 10 minutes de questions. Modalités de tirage du sujet : tirage au sort d’un billet comportant deux textes. Le candidat choisit un des deux textes. Liste des ouvrages généraux autorisés : dictionnaire de langue

comte prend toute sa valeur lorsqu'il déclare: « c'est un jeu que tout ceci ». DOUBLE ENONCIATION Les personnages communiquent entre eux sur la scène, mais les dialogues des acteurs sont aussi dits à l’ intention du public. * Perso porte-parole de l’auteur, directement adressé au public. EX : Illusion Comique Acte V, scène 5 : dans la dernière scène de l'œuvre, l'apologie du théâtre que fait Alcandre s'adresse autant à Pridamant qu'au spectateur DIALOGUES Oppose plusieurs énonciateurs Chaque

Les rapports avec sa mère : il supporte plus ou moins impatiemment sa soumission (II, 1, II, 2, IV, 2 : il cède à sa mère) ; il n'est pas maître du langage (IV, 2). C'est un personnage qui agit (le seul de la pièce !) ou plutôt qui réagit ("gardes !") ; il a surtout des stratégies de fuite (II, 2) * Les rapports avec Junie : * Un amour fondé sur le regard : coup de foudre (II, 2) et scène de voyeurisme (II, 6) ; * Un amour qui ne peut s'exprimer que dans la violence :

Delannoy Léa Comédie et tragédie : Genres et registres Sommaire I- Les origines II- Les règles du théâtre classique III- La tragédie classique IV- La comédie classique V- Les conditions de la représentation VI- Biographies succinctes des cinq dramaturges majeurs VII- Quelques vers à retenir VIII- Petit lexique du genre théâtral Bibliographie I - Les origines La tragédie, comme la comédie, prend sa source dans la Grèce antique

mouvements littéraires : le baroque, la préciosité et le classicisme. Il est à la croisée de ces différents mouvements littéraires. Il commence par écrire des comédies avant de devenir un auteur de tragédies, notamment Le Cid (1637), Horace (1640), Cinna (1641) et Polyeucte (1642), qui ouvrent la voix aux héros classiques qui ont à faire un choix entre leur raison et leur passion (raison supérieure et passion personnelle). C’est un auteur à succès, pensionné par le roi Louis XIV mais qui sera peu

ancienne édition) - La Cafetière, de Théophile Gautier : Librio n°150 « La Dimension fantastique » t. I Lecture buissonnière : Le Veston ensorcelé, de Dino Buzzati (recueil Le K) : manuel p.266 à 268 S 1 : Du fait divers à la nouvelle (2 heures) Objectif : savoir reconnaître la spécificité d’un texte littéraire par rapport à un article de presse (sujets similaires, mais mises en œuvre différentes) Supports : - trois faits divers (manuel p.230-231) - « Toute une année au soleil » de

Il s’inspire des événements de sa vie et des personnages qui l’entourent pour présenter des mises en scène profondes, réalistes et sentimentales. Sans se détacher de son genre favori, il écrit également des tragi-comédies telles que Clitandre en 1631ou Médée en 1635. En 1636, il jongle avec les genres dramatiques dans l’Illusion comique. Comme l’indique le titre de la pièce, Corneille met en scène des faux-semblants et perd le spectateur dans des rebondissements incessants et passionnants. Il marquera

L.A. Caligula CAMUS III, 6 Introduction : Cette scène est la dernière de l’acte III. Elle met en présence Cherea et l’empereur. Caligula, devenu tyran, - ce qu’il réfute/récuse en disant à Scipion qu’il n’exerce le pouvoir que « par compensation à la bêtise et à la haine des dieux » (III,2) -, est menacé par le complot des Patriciens mené par Cherea. Il vient d’être prévenu de cette conjuration qu’il dénie par deux fois alors qu’Hélicon lui en a apporté la preuve matérielle. Après avoir

• Comédies : Mélite (1629), La Galerie du Palais (1632 – 1633), La Place Royale (1633 – 1634), Le Menteur (1643), Don Sanche d'Aragon (1650) • Tragi-comédies : l’Illusion comique (1635), Le Cid (1637) • Tragédies : Médée (1635), Horace (1640), Cinna (1642), Polyeucte (1643), La Mort de Pompée (1643), Rodogune (1644 – 1645), Andromède (1650), Nicomède (1651), Pertharite  (1651), Oedipe (1659), Sertorius (1662), Sophonisbe (1663), Attila (1667) • Ouvrages à caractère religieux : L'Imitation de

: trois histoires s'imbriquent les unes dans les autres. Ces trois niveaux de l'action entraînent une hiérarchisation des thèmes. Le premier niveau est dominé par le thème de la toute-puissance de l'art dramatique, et ne se manifeste qu'au dernier acte (éloge du théâtre par Alcandre), même s'il est présent tout au long de la pièce. En effet, tous les thèmes que développe Corneille revêtent un caractère théâtral : les autres niveaux ne sont pas des représentations de la vie, mais du théâtre représentant