Camus Le Fleau De La Peste

notre amour », « nos concitoyens », ... b) Une métaphore de l'horreur de la seconde guerre mondiale  Pour le lecteur de 1947, certains allusions sont une référence claire aux événements de la seconde guerre mondiale : la peste prend un valeur symbolique, c'est la « peste brune », le mal nazi qui s'est abattu sur l'Europe.  Quelques exemples :  « coups de tampons », « formalités », « fiches » : allusion à la bureaucratie implacable qui a organisé le fichage et la déportation des juifs. 

lignes du carnet de Tarrou. C’est avec la même pudeur qu’il nous dévoile sa sensibilité, mais son portrait affectif s’enrichit de tout ce qu’il révèle involontairement de lui-même. Son action contre le fléau se fonde sur une énergie farouche et de grandes qualités intellectuelles et morales. II. Un fléau à venir On a une gradation (un rat, deux rats, plusieurs rats..), on a un va-et-vient des 4 thèmes qui sont imbriquer (l’apparition des rats, sa femme malade, son métier et le concierge). Une inquiétude

La Peste (la confession de Tarrou ) , Albert Camus (1947) De «Depuis, je n'ai pas changé » à «c'est-à-dire la paix.» (p227-229) 1 5 10 15 20 25 30 35 40 45 « Depuis, je n'ai pas changé. Cela fait longtemps que j'ai honte, honte à mourir d'avoir été, fût-ce de loin, fût-ce dans la bonne volonté, un meurtrier à mon tour. Avec le temps, j'ai simplement aperçu que même ceux qui étaient meilleurs que d'autres ne pouvaient s'empêcher aujourd'hui de tuer ou de laisser tuer parce que c'était

Introduction En 1720, une vague de peste frappe une partie de l’Europe occidentale constituant, pour certaines régions de celle-ci, la quatorzième réapparition de la maladie (Wenger) alors qu’ailleurs on subissait une épidémie récurrente qui frappait pour, une vingt-et-unième année cumulative (Wenger), et qui s’est notamment avérée dévastatrice. Ce fléau a fait des ravages et marqué la culture européenne à un tel point que le langage populaire au XXIe siècle utilise toujours des termes tels

Jean Tarrou est un personnage essentiel du livre puisqu’il livre des commentaires des faits, des réfléxions écrites, qu’il est très engagé dans la lutte contre la peste et il est le confident de Rieux. Il tient des « carnets » dont le narrateur s’inspire pour faire le récit des événements . Ces carnets permettent d’apprendre aux lecteurs certains éléments qu’il était difficile au narrateur de connaître ou de mention-ner. Tarrou permet d’apporter un point de vue différent ou complémentaire du point

Fiche de lecture I- L’auteur : Albert Camus Albert Camus est né d’une famille modeste au début du XXe siècle dans la colonie française d’Algérie. Dès son plus jeune âge, il connu la dureté de la vie. En effet, tout d’abord, dans un contexte historique de guerre, il perdit son père sans même le connaitre, blessé lors de la bataille de la marne. Quant à sa mère, il ne lui parlait pas beaucoup, celle-ci étant demi sourde et analphabète. On peut penser qu’une partie de son œuvre lui a été édifiée

L’œuvre que nous allons étudier, s’intitule « La Peste » et a été écrite par Albert Camus en 1947. Le livre donne une vision apocalyptique de la vie et de la mort sous la peste. Face à ce mal, chacun se bat comme il le peut, avec les armes qu'il possède. Chaque personne joue un rôle important, aucun n’est à délaisser même ceux que l’on rencontre seulement pendant quelques pages. C’est pourquoi nous allons voir dans un premier temps en quoi les personnages illustrent la vie et les questions qu’elle

réaliste dans son décor, ces péripéties, la description clinique de la maladie et la variété des personnages raconte comment la peste se déclare non dans une cité imaginaire mais à Oran, comment la ville sera coupée du monde et livrée à son malheur. Et comment quelques hommes sauront par leur révolte opposé au mal la seule attitude possible. De toutes les maladies, la peste est celle dont le nom à la charge symbolique. Pendant les années 1941/42, une grande épidémie de typhus fait des ravages en Algérie

Camus et l’absurde Une oeuvre “ qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes” (Prix Nobel, 1957) Son oeuvre s’articule autour de deux pôles: - la morale de l’absurde: La vie vaut-elle la peine d’êre vécue? Celui qui prend conscience du non-sens de la vie, de son caractère machinal peut éprouver alors un sentiment d’étrangeté au monde, d’hostilité venant du monde. Il se sent tout à coup étranger au monde. Le temps qui passe, l’absence de sens et surtout

La Peste: partie 1 - 4e section - p38 à 40 de « c'était le temps, sans doute... » à « ...Mais il semble bien que ce soit la Peste. » intro: Le début du roman est marqué par l'invasion de rats de manière croissante. (Puis le 1er mort arrive: le concierge. Dégradation du temps, le temps se gate, on arrive dans une torpeur morne) Le nombre de rongeur morts ne cessent d'augmenter, la ville commence à s'inquiéter. Au bout d'une quinzaine de jours mort du concierge, bientôt suivit d'autres morts