Bouvard Et Pécuchet

du réel aux élans de son imagination. Son œuvre, peuplée d'anti-héros est une tentative de démythification, autour des thèmes d'ennui et de déception Le pessimisme dans lequel il s'ombre alors est visible dans son dernier roman inachevé, Bouvard et Pécuchet, qui est une satire féroce de la bêtise humaine. Dans le Dictionnaire des idées reçues Flaubert dénonce le conformisme bourgeois, et subit une nouvelle fois la censure. Flaubert envisageait le travail de l'écrivain comme un travail d'artiste

delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers le grand ciel pur se découpait en plaques d’outremer, et sous la réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d’ardoises, les quais de granit éblouissaient. » (Flaubert, Bouvard et Pécuchet) Ici, Flaubert décrit le boulevard Bourdon tel qu’il le voit, comme s’il décrivait une image. 3. Le point de vue interne Quand un récit est fait d’un point de vue interne, le narrateur se glisse dans la peau d’un personnage et raconte

bourgeoise à laquelle il vivait et qu’il détestait. Les « bases » de ce roman sont inspirées d’un fait divers, l’histoire d’une épouse infidèle à son mari, officier de santé, les Delamare. Il a également écrit des œuvres telles que Trois Contes, Bouvard et Pécuchet ou encore Tentation de Saint Antoine.

perdues d’un jeune homme sans caractère et d’une génération sans idéal : la Révolution de 1848 n’est qu’une caricature d’épopée et la destinée du héros est une suite de compromis antihéroïques. Après le recueil Trois contes (1877), le roman Bouvard et Pécuchet (1880, inachevé) va pousser à l’extrême l’entreprise de démystification : c’est le savoir humain tout entier qui y paraît vain, contradictoire et sot. L’évolution de Flaubert vers le pessimisme le plus radical reflète le caractère dépressif

1857. bibliographie : • Madame Bovary (1857) • Salammbô (1862) • L'Éducation sentimentale (1869) • La tentation de Saint Antoine (1874) • Trois contes : Un coeur simple, La Légende de Saint Julien l'Hospitalier, Hérodias (1877) • Bouvard et Pécuchet (1881), inachevé • Lettres à la municipalité de Rouen (1872) • Le candidat (1874), vaudeville • Le château des coeurs (1880) • Mémoires d'un fou (1838) • A bord de la Cange (1904) • Dictionnaire des idées reçues (1913) • Oeuvres de jeunesse

un ouvrage commun devant paraître en 1857[1]. Cependant, le procès de Madame Bovary ne lui permet pas de finir ce dessein et la Légende de saint Julien est remise à plus tard. C'est seulement en 1875, alors qu'il peine dans la rédaction de Bouvard et Pécuchet, qu'il décide de s'accorder une pause et se remet au projet de saint Julien lors d'un séjour estival à Concarneau. Il finit ce premier conte traitant du Moyen Âge le 20 février 1876 et décide de le flanquer de deux autres nouvelles que seront

une liaison avec la mère de Guy de Maupassant, chez laquelle il se faisait passer pour un simple ami de la famille. Le futur écrivain le considérera comme un modèle en littérature plus tard. En 1873, il commence le travail de recherche pour Bouvard et Pécuchet, son roman inachevé, qu’il considérait comme l’une des « œuvres de sa vie ». Pendant deux ans, Flaubert lit plus de 1'500 livres pour un roman de moins de 400 pages. Mais il n’a pas le temps de l’achever, car il meurt le 8 mai 1880 d’une crise

cérébrale. Bibliographie: Madame Bovary (1857) Salammbô (1862) L'Education Sentimentale (1869) La tentation de Saint Antoine (1874) Trois contes : Un coeur simple, La Légende de Saint Julien l'Hospitalier, Hérodias (1877) Bouvard et Pécuchet (1881), inachevé Lettres à la municipalité de Rouen (1872) Le candidat (1874), vaudeville Le château des coeurs (1880) Mémoires d'un fou (1838) A bord de la Cange (1904) Par les champs et les grèves (1910) Dictionnaire

des aspects réalistes et des aspects romantiques comme l’œuvre de Flaubert qui oscille elle-même sans cesse de la grisaille à la couleur, de la terne réalité aux fastes de l’imagination. Il y a loin de l’Éducation sentimentale à Salammbô, de Bouvard et Pécuchet à La Tentation de Saint-Antoine. Mais même lorsque Flaubert entend écrire sur un sujet trivial, il renonce au réalisme pur. Qu’il n’ait pas réussi à exorciser les vieux démons de son adolescence, c’est tant mieux ! Nous avons alors sous les

Saint Jean-Baptiste. Mais les crises nerveuses de Flaubert s'amplifient. L'auteur perd sa mère et se trouve dans une situation financière embarrassante. Le pessimisme dans lequel il s'ombre alors est visible dans son dernier roman inachevé, Bouvard et Pécuchet, qui est une satire féroce de la bêtise humaine. Les deux héros éponymes, revenus de leurs études encyclopédiques, s'adonnent à nouveau au travail de copistes, jugé abêtissant par l'auteur. Dans le Dictionnaire des idées reçues, qui devait constituer