Bouvard Et Pécuchet

des aspects réalistes et des aspects romantiques comme l’œuvre de Flaubert qui oscille elle-même sans cesse de la grisaille à la couleur, de la terne réalité aux fastes de l’imagination. Il y a loin de l’Éducation sentimentale à Salammbô, de Bouvard et Pécuchet à La Tentation de Saint-Antoine. Mais même lorsque Flaubert entend écrire sur un sujet trivial, il renonce au réalisme pur. Qu’il n’ait pas réussi à exorciser les vieux démons de son adolescence, c’est tant mieux ! Nous avons alors sous les

Flaubert est né en 1821 et il a décédé en 1880, au milieu d’écrire son dernier roman le « Bouvard et Pécuchet ». D’ailleurs le roman « L’Éducation Sentimentale », qu’on va traiter dans ce petit essai est paru en 1869, après avoir été achevé le « Salammbô ». Cet ouvrage a été d’abord considéré comme un roman réalistique, et à partir du XXe siècle, beacoup de recherches sont faits de point de vue d’un aspect ésthétique. Dérrière l’histoire de ce roman, il y a des événements qui ont passé en réalité

production littéraire continue avec les Trois contes en avril 1877 (« Un cœur simple » - « La légende de Saint Julien l'Hospitalier » et « Hérodias »).De 1877 à 1880, il rédige Bouvard et Pécuchet, qu'il avait entamé en 1872-1874. Mais la mort l'emporte, le 8 mai 1880, à Canteleu, au hameau de Croisset. Bouvard et Pécuchet paraît quand même, en publication posthume, en 1881.

célèbres par la suite, notamment celle avec Louise Colet. La dernière partie de sa vie est marquée par des deuils douloureux, des échecs littéraires et des soucis financiers. Amer et pessimiste, il se lance alors dans le roman satirique Bouvard et Pécuchet qui lui impose d’écrasantes recherches érudites et qu’il laisse inachevé. Quelques satisfactions illuminent ses dernières années : la réussite de son filleul Maupassant et la reconnaissance que lui témoigne le groupe naturaliste mené par

l’hospitalier ainsi que Hérodias. *Ses dernières années Ses dernières années se révèlent difficiles , il doit faire fasse à des difficultés financières, à des problèmes de santé ainsi qu’à la mort de sa mère. Il poursuit la rédaction de Bouvard et Pécuchet de 1877 à 1880 entamée en 1874 mais n’a pas le temps de l’achever puisque le 8 mais 1880 il succombe d’une hémorragie cérébrale.

DOCUMENTS Vous ferez une synthèse objective, concise et ordonnée de ces documents qui traitent de l'accès à la culture. Puis, dans une conclusion personnelle, vous donnerez votre avis sur la question. Document 1 : Gustave FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, 1881, Robert Laffont, 1981. Document 2 : André MALRAUX, discours d'Amiens, 19 mars 1966 (copyright Gallimard). Document 3 : Jacques RIGAUD, La culture pour vivre, Éditions Gallimard, 1975. Document 4 : Daniele SALLENAVE

publication en 1869 de L’Éducation sentimentale ne remporte pas un grand succès. Flaubert connaît alors des soucis d’ordre financier et sa maladie nerveuse l’épuise. En mai 1880, Flaubert meurt d’une hémorragie cérébrale, laissant inachevé son roman Bouvard et Pécuchet.

réflexions sur celui-ci et parcourt le même chemin : « Malgré son étrange beauté, le pauvre poète n’avait point de tournure. » L 18 à 19. Les deux amants déçus l’un par l’autre sont en pleine rupture. Dans le deuxième texte, de Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet sont déçus par leurs échecs successifs au point de renoncer à toute chose entreprise et de tomber dans l’ennui : « Ils n’étudiaient plus, dans la peur de déceptions,[…], et leur solitude était profonde, leur désœuvrement complet. » L 2 à 4.

devient alors célèbre et la presse s’arrache ses écrits pour en faire des feuilletons. Mais en mai 1880, Flaubert disparait et Maupassant est très affecté et sa vie commença à changer. Il devient l’un des plus grands journalistes en publiant « Bouvard et Pécuchet » dans la Nouvelle Revue et fait des séjours en Corse, à Etretat, à Menton et en Algérie. Le succès est croissant : Environ cinquante contes par an parmi lesquels « Les contes de la Bécasse » et « Une vie » ou « Bel ami ». Il fait plusieurs

éditée et publiée sept ans après, en 1869, qui ne connaît qu’un médiocre succès. Puis, un évènement douloureux survint en 1872 : la mort de sa mère qui affecta beaucoup Flaubert. Une fois retourné a Croisset, Flaubert prépara le projet de Bouvard et Pécuchet, qu’il laissa inachevé. Sa santé s’empirait d’un jour a l’autre, et il souffrait de neurasthénie et de rhumatisme. Il s’installa à Paris en 1877 et mit la dernière touche sur Hérodias, une des trois nouvelles recueillies dans Les Trois Contes