Beckett Maitre Valet

l’hystérie collective. Histoire des Arts : gravure d’Albrecht Dürer, Rhinocéros (1515) Histoire des Arts : extrait filmé de la pièce mise en scène par Emmanuel Demarcy-Mota (la métamorphose de Jean) Lecture cursive (au choix) : Samuel Beckett, En attendant Godot ou Samuel Beckett, Fin de partie En vue de l’entretien : - Le genre de la comédie - Le théâtre du XXème siècle - Biographie d’Ionesco - Etudes d’ensemble : 1) lecture tabulaire-bilan (évolution des lieux, personnages, rhinocéros). 2) Rhinocéros :

narratifs possibles. Ainsi, quand Serge Doubrovsky aborde dans sa thèse la question du héros (Corneille et la dialectique du héros, 1963), ses références ne sont pas sémiologiques mais philosophiques (l'existentialisme et la dialectique hégélienne du Maître et de l'Esclave). Si la Nouvelle Critique, au moins jusqu'aux années 80, a évité la notion de héros, préférant parler d'« actant principal » ou de « Sujet » de l'action (Greimas), c'est sans doute qu'elle était gênée par l'inévitable coloration axiologique

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 ÉVALUATION Tester ses connaissances sur le théâtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 VERS LE BAC Question sur un corpus : Musset, Labiche, Beckett . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Commentaire • Dissertation • Écriture d’invention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44-49 14 15 16 17 18 19 20 « Je » et l’Autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Car ce n'est pas avec ce corps et cette face que vous séduirez Mario. Ce jeune laitier ridicule vous méprise, et s'il vous a fait un gosse... SOLANGE Oh ! mais, jamais je n'ai... CLAIRE Taisez-vous, idiote ! En attendant Godot, de S. Beckett (1952) II/ Théâtre au théâtre : • Hamlet (1600), de W. Shakespeare (cf. manuel, pp. 281-282) ; • L’Illusion comique (1636), de P. Corneille (cf. manuel, pp. 276-277) ; • Les Acteurs de bonne foi (1757), de Marivaux (cf. manuel

commises). Pièces de théâtre qui mettent en scène l'absurdité de l'existence des Hommes, dans un monde déraisonnable qui a perdu son humanité. Les situations sont absurdes, les personnages sont dans l'incapacité de communiquer. Eugène Ionesco et Samuel Beckett sont les deux dramaturges les plus emblématiques de ce genre théâtral. Dans leurs pièces, le langage absurde réduit les personnages au rang de pantins, enlève toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. Qu’est-ce que

marseillaise[4], qui, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, laissent place à un peu de légèreté. La période d’après-guerre voir naître un sous-genre nouveau : la farce tragique, incarnée par Eugène Ionesco ou le théâtre de l’absurde sous la plume de Samuel Beckett. Difficile de rire après avoir vécu le pire. Pour preuve cette association faite par Ionesco : « Le comique est tragique et le tragique de l’homme, dérisoire.[5] » Quelle place reste-t-il alors au comique ? On ne peut d’ailleurs pas dire que ces

 (1950)  ...............................................................................  51   3 H. BISMUTH — Littérature française. Le texte de théâtre SAMUEL  BECKETT,  EN  ATTENDANT  GODOT  (1952)  ...............................................................................  52   SAMUEL  BECKETT,  FIN  DE  PARTIE  (1957)  ................................................................................................  53   MICHEL  VINAVER,  IPHIGENIE

suivante de vouloir poursuivre son complot avec Adraste. (7-8) Matamore, caché par peur de la bastonnade, découvre avec stupeur les projets de Clindor et d'Isabelle, résolue à désobéir à l'autorité paternelle; (9-10) mais lorsqu'il veut s'interposer, son valet réussit à l'effrayer et à le convaincre de lui abandonner la partie. (11) Géronte et ses sbires font irruption en compagnie d'Adraste, qui agresse Clindor mais se fait blesser. (12) Alcandre indique à Pridamant, très inquiet, que son fils est bien

sociale imposée par des traditions sclérosées, ou des coutumes rétrogrades. Ou bien l'inverse ! Prenons un passage célèbre de la tragi-comédie de Molière, « Dom Juan ou le Festin de pierre » qui fut représentée en 1665 : Le valet Sganarelle interroge son maître : « Je veux savoir un peu vos pensées à fond. Est-il possible que vous ne croyiez point du tout au Ciel? ». La réponse de Dom Juan ne tarde pas : « Je crois que deux et deux font quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit

psychologie des personnages ou l’intrigue de la pièce. Les répliques peuvent : se succéder et servir à l’évolution du dialogue ou même de l’action ; s’opposer ; se répondre ou se compléter par des effets d’échos ou de symétrie (exemple : entre maître et valet). Le découpage de la pièce L’acte est l’unité la plus longue de la pièce. Il se termine lorsque le rideau s’abaisse (ou bien lorsque obscurité est faite sur scène). Entre deux actes, les lieux et les époques peuvent changer. La scène est