Beccaria La Torture

vraie volonté de Diderot et de tous les écrivains de l'Encyclopédie était de se battre contre ce qu'ils appelaient l'Obscurantisme religieux. On oppose ainsi les Lumières à l'obscurantisme, ou le manque de culture, de savoir. Les travaux du juriste Beccaria, lui-même influencé par Montesquieu, trouvent leur retentissement dans les affaires Calas et Sirven, où sont affirmées la nécessaire abolition de la question et les limites du pouvoir exécutif. Le procès du chevalier de la Barre inspire à nombre

Apparition de la théorie de la responsabilité (prise en compte de la légitime défense, état de nécessité, contrainte ...) Peine arbitraire. But de la peine: expiation, neutralisation et intimidation. Critiques par les philosophes (Montesquieu, Beccaria): formulation du principe de légalité des délits et des peines. But: utilité de la peine. §2. DROIT PENAL DE FORME. A. Système accusatoire. Public, oral et contradictoire. Administration de la preuve: les parties doivent rapporter la preuve

intervient dans l'affaire Calas et celle du chevalier de la Barre qui s'inscrivent dans la longue série des « affaires » qui témoignent du légendaire combat de Voltaire contre l'injustice. Dans son commentaire de « Des Délits et des Peines » de Césare Beccaria (1766), il vêt sa robe d'avocat et prend la défense, dans un plaidoyer efficace, d'une jeune mère qui a abandonné son enfant et qui, pour cette raison, a été exécutée. En effet, dans cet essai, il plaide pour une justice plus humaine en s'opposant

conditions de détention (surpopulation, saleté, air « vicié » corrupteur des moeurs) et de jugement, on appelait une réforme de la justice dont les affaires Calas (1762), Sirven (1764) et La Barre (1766° paraissaient justifier l'urgence. « L'effet Beccaria ». Calas et Sirven sont condamnés à mort pour des parricides qu'ils n'avaient pas commis. Voltaire s'implique dans ces deux affaires. Le chevalier de la Barre âgé de dix-neuf ans est condamné à avoir le poing coupé, la langue arrachée et ) être brûlé

bagne (travaux forcés, à Toulon par exemple), bannissement ou fouet. Evolution des idées : Influence de la morale chrétienne : atténuation de ces peines horribles. Puis une réflexion plus laïque alimentée par la philosophie des Lumières : BECCARIA notamment. Révolution puis Empire : Code pénal de 1791 : il supprime les châtiments corporels et instaura la peine privative de liberté pour les crimes et délits de petite gravité. La prison devient une peine en tant que telle. Mais il maintient

capitale, ils la jugent comme un procédé cruel et barbare. Ils dénoncent également son caractère irréversible et instantané qui rend ainsi toute erreur judiciaire irréparable. Ils jugent la peine de mort inutile, comme l’avait déjà soutenu Beccaria dans son traité « des délits et des peines » en 1764 en réfutant son rôle d'exemplarité: Des statistiques ont montré en effet que partout où ce châtiment a lieu, les crimes persistent toujours. Ainsi aux Etats Unis on constate que la courbe de

soutenir cette tendance. Montesquieu et Voltaire font preuve d’une grande modération, se bornant à souhaiter une application plus modérée, sans tout fois contester son caractère d’exemplarité. 1764, la publication de l’ouvrage d’un juriste nommé Beccaria va modifier la perception de la peine capitale. Influencée par l’esprit dès Lumières, il met en évidence, que le châtiment, dans une perspective chrétienne, ne doit pas être considéré comme un moyen de repentir et de salut. Le droit doit au contraire

était très mal vu. Mais très vite, très rumeurs circulèrent disant que Marc-Antoine avait été assassiné en raison de sa décision de conversion au catholicisme. Jean Calas est questionné puis torturé. Le parlement de Toulouse le condamne à mort le 9 mars 1762. Il subit le supplice de la roue, une séance de torture, mais clama toujours son innocence. Il fut étranglé puis brûlé deux heures plus tard. Pierre Calas est banni (il s'installa à Genève), Anne-Rose Calas, Jeanne Viguière (la servante) et Lavaisse

I. La justice : « vrai science du prince » ? 17 II. Le roi délègue, le roi retient 18 III. L’art de punir… et de concilier 19 Chapitre 2 : Une justice contesté 20 I. Montesquieu et l’esprit de modération 20 II. Beccaria et le droit de punir 20 Titre 4 : Vers la justice contemporaine 21 Introduction Justice : Cette notion varie dans le temps et dans l’espace sur un plan philosophique, moral et religieux. La justice c’est savoir distinguer le

nous met dans une situation de contrainte . Contrainte on peut aller jusqu'à des chatiments physiques ex : la peine de mort pratiqué dans certains pays du monde : chine et etats unis . On tue legalement une personne entre les deux on peut avoir la torture , a chaque fois ça fait intervenir la contrainte , par consequent lorsqu'il transgression , ça suscitte la volonté de sanctionné , de condamner la personne , pour l'essentiel il peut avoir encore quelques cas limites . Lorsqu'il parle de la morale