Bardamu Robinson

vie de Bardamu ; elles sont présentes tout au long du roman. Chacune de ces femmes incarne un aspect différent et est caractérisée par une personnalité qui leur est propre. A travers les femmes, Bardamu essaie de combler un vide et de trouver sa place dans la société. Sa situation est sans appel et ses efforts se soldent par un échec. Il se rend compte que les femmes ne sont pas la solution à son problème. Notre exposé consistera a analysé précisément les relations qu’entreprend Bardamu avec chacune

Céline, publié en 1932. Ce livre manqua de très peu le prix Goncourt (de deux voix seulement), mais obtint néanmoins le prix Renaudot. Il s'inspire principalement de l'expérience personnelle de Céline au travers de son personnage principal Ferdinand Bardamu : Louis-Ferdinand Destouches a participé à la Première Guerre mondiale en 1914 et celle-ci lui a révélé l'absurdité du monde. Il ira même jusqu'à la qualifier « d'abattoir international en folie ». Il expose ainsi ce qui est pour lui la seule façon

Etant officiellement médecin, il voyagera en Afrique et en Amérique, avant de retourner s'installer définitivement dans la banlieue française. Dans son oeuvre, Céline s'inspire de ses propres expériences et il les prêtes à son personnage principal, Bardamu. Cette oeuvre est donc quelque part autobiographie, cependant il faut souligné que le voyage est imaginaire : «  Notre voyage à nous est entièrement imaginaire ». Ce sont donc des expériences de sa vie qu'ils l'ont particulièrement touchées. De

(place de Clichy) en 1914, Bardamu envoûté par la musique décide de s'engager dans l'armée (sur un « coup de tête »). Mais il regrette vite son choix devant l’horreur de la guerre. Pour lui, la guerre est absurde. Il ne comprend pas pourquoi ils se battent. Il se rend compte de sa lâcheté. On découvre l'enfer des tranchés (exemple : le manque de nourriture et humiliation hiérarchique). (Son colonel meurt sous ses yeux et personne ne s'en inquiète). Lors d'un soir, Bardamu est envoyé pour une mission

p 500-501 de "Là-bas tout au loin, c'était la mer" jusqu'à "La fièvre après tout" Robinson a été tué par Madelon. Il était apparu très vite dans le roman, dès l'épisode de la guerre. Puis de manière assez peu réaliste B l'a croisé à nouveau en Afrique et en Amérique, retrouvé à Rancy, rejoint à Toulouse et enfin abrité à Vigny dans l'asile dont il est le directeur. On peut voir en R le double de B dans la mesure où les deux personnages suivent des itinéraires parallèles, mais R, lui, est allé

1914, Ferdinand Bardamu a vingt ans et est étudiant en médecine. À la suite d’une discussion animée avec un camarade et, un peu par hasard, parce qu'un régiment passe devant la terrasse du bistrot où il discute, il court s'engager. Mais, au front, sur une route de campagne qu'arpente nerveusement son colonel sans prendre garde aux Allemands qui mitraillent, il réalise qu'il ne veut pas mourir, qu'il préfère fuir pour rester vivant. Envoyé en reconnaissance, il rencontre Léon Robinson, un déserteur

réalité, sans surprises. Il en va de même pour nuit, par ex Vol de nuit. A partir de mots très banals, Céline crée quelque chose de nouveau, de propre. Le titre évoque le mouvement pour le mouvement, bouger pour bouger. Bardamu est un personnage constamment en mouvement, cfr son nom, Bardamu : barda mu, barda mis en mouvement. Le fait qu’il n’y ait pas d’article porte toute l’attention du lecteur sur le substantif et les nuances qu’il connote. au bout de fait sortir du substantif et introduit une notion

» à l'arrière et certains commerçants Les motifs originaux La mort d'un supérieur, en particulier le maréchal des logis Barousse, « une charogne » est considérée comme une « bonne nouvelle ». La profession de foi de lâcheté de Bardamu qui, en compagnie de Robinson, cherche à se faire faire prisonnier ; de plus, loin de démentir les reproches de Lola : « Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat... », il les confirme : « oui, tout à fait lâche, Lola, je

nous offre une présentation de Charles Bovary, garçon pataud de la campagne d’une quinzaine d’années qui entre au Collège de Rouen en classe de 5e. Enfin, Voyage au bout de la nuit nous offre un Bardamu éructant sa haine vis à vis de lui-même et vis à vis des autres, désespérant de la disparition de Robinson, son « double », dont la mort marque la fin des aventures du médecin. Trois extraits, trois héros, mais quelles sortes de héros ? Du chevalier servant idyllique à l’antihéros, nous verrons qu’un

rythme. On peut remarquer en particulier : - la répétition de ça qui rend la première phrase du livre significative ; - la réduction de la négation verbale à son second terme, « pas » ; - la suppression du pronom dans « Faut être osé » (page 192) : Bardamu, voyant les gens cracher par terre à Manhattan, se scandalise ; sa réprobation morale le met du côté des gens bien, mais sa faute de syntaxe montre qu'il est du peuple ; - la suppression d'une bonne part de la ponctuation, surtout des virgules, ce