Bardamu Médiocre

différentes, séduisent tout naturellement le public, il reste que d’autres, sans atout aucun, et même repoussants, savent attirer le lecteur. II. Des personnages peu séduisants mais qui plaisent parce que plus humains 1. Des personnages banals, voire médiocres Ces personnages, sans attraits physiques ni qualités morales particulières, sont toutefois proches des préoccupations des lecteurs et suscitent leur intérêt car ils peuvent se reconnaître en eux, s’identifier à eux et à leurs difficultés. C’est le

projette ainsi des idées « toutes faites » par idéologie, technocratisme ou par préjugés. Grise, ami, est toute théorie – et vert l’arbre doré de la vie ! GŒTHE Le lieu commun n’est manié que par les imbéciles ou par les très grands ; les natures médiocres l’évitent, elles recherchent l’ingénieux, l’accidentel. FLAUBERT Beaucoup de facteurs expliquent la faiblesse et les dérèglements de l’esprit : tels l’entêtement qui fait justement perdre la tête mais également l’excès d’érudition, le recours

projette ainsi des idées « toutes faites » par idéologie, technocratisme ou par préjugés. Grise, ami, est toute théorie – et vert l’arbre doré de la vie ! GŒTHE Le lieu commun n’est manié que par les imbéciles ou par les très grands ; les natures médiocres l’évitent, elles recherchent l’ingénieux, l’accidentel. FLAUBERT Beaucoup de facteurs expliquent la faiblesse et les dérèglements de l’esprit : tels l’entêtement qui fait justement perdre la tête mais également l’excès d’érudition, le recours

projette ainsi des idées « toutes faites » par idéologie, technocratisme ou par préjugés. Grise, ami, est toute théorie – et vert l’arbre doré de la vie ! GŒTHE Le lieu commun n’est manié que par les imbéciles ou par les très grands ; les natures médiocres l’évitent, elles recherchent l’ingénieux, l’accidentel. FLAUBERT Beaucoup de facteurs expliquent la faiblesse et les dérèglements de l’esprit : tels l’entêtement qui fait justement perdre la tête mais également l’excès d’érudition, le recours à

Recherche. Bovarysme (1865) : attitude psychologique dans laquelle ses aspirations insatisfaites, alliées à un manque d’autocritique, poussent le sujet (généralement une femme, pour des raisons socioculturelles) à s’évader d’une réalité qu’il juge médiocre pour se réfugier dans une vie imaginative et romanesque, surtout dans le domaine sentimental. (Grand Robert de la langue française) Rêveries et illusions d’Emma (lectures et manque d’esprit critique) = bovarysme. b. Exclamatives, interrogatives

platitude du réel, Gustave Flaubert développe des contrepoints déceptifs : « plate comme un trottoir de rue » (l. 34), « costume ordinaire » (l. 36), « boulettes de mie de pain » (l. 53). Il y a une retombée du rêve dans la banalité d’un quotidien médiocre et bourgeois, d’une vie routinière qui s’oppose à toute forme d’exaltation et d’enthousiasme. 6. La négation domine dans le portrait de Charles : « sans exciter d’émotion » (l. 36) : préposition qui exprime le manque, l’absence ; « il ne savait

platitude du réel, Gustave Flaubert développe des contrepoints déceptifs : « plate comme un trottoir de rue » (l. 34), « costume ordinaire » (l. 36), « boulettes de mie de pain » (l. 53). Il y a une retombée du rêve dans la banalité d’un quotidien médiocre et bourgeois, d’une vie routinière qui s’oppose à toute forme d’exaltation et d’enthousiasme. 6. La négation domine dans le portrait de Charles : « sans exciter d’émotion » (l. 36) : préposition qui exprime le manque, l’absence ; « il ne savait

traditionnel du terme, se devaient aussi d’accomplir des exploits extraordinaires pour mériter ce titre. Aujourd’hui, le héros de roman ne désigne plus que le personnage principal d’une histoire et ce statut peut être assumé par des personnages médiocres, voire des antihéros. Zola prétendait que « le premier homme qui passe est un héros suffisant ». Cette évolution, remettant en question la définition et la nature du héros, nous amène à nous demander si, pour intéresser le lecteur, le roman doit

L'écrivain qui prétend faire oeuvre singulière est condamné à inventer au fur et à mesure la route sur laquelle il marche, à se défier de toute carrière déjà tracée. Il ne peut pas viser la richesse puisqu'en la visant il risque de devenir un écrivain médiocre. Pire : le succès est un signe ambigu, qui bien souvent révèle une inquiétante conformité avec une mode transitoire et n'assure aucune gloire solide. Alors que pour la littérature commerciale le succès est une garantie de valeur, pour la création

même temps comme une victime, étant donné que sa longue familiarisation avec ce médium va de pair aussi bien avec le zèle irréfléchi qu’il manifeste pour son métier qu’avec son manque d’éducation et sa simplicité d’esprit : « Il fit des études médiocres et entra très tôt dans la vie adulte » (10), relève le narrateur. De plus, comme pour révéler jusqu’à quel degré de fusion il est parvenu avec sa profession, Ignace va jusqu’à rêver de devenir lui-même réalisateur : « Coiffé d’un chapeau de marque