Balzac Et L Adultère

ROUGON-MACQUART 1871-1893 Sous titre : "L'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire" naturelle et sociale = souligner l'intérêt de ces deux épithètes une fresque, une description totalisante de la société (à l'instar de Balzac: "La comédie humaine") cycle de 20 romans 1871 : La Fortune des Rougon 1872: La Curée 1873: Le Ventre de Paris 1874 : La Conquête de Plassans 1875 : La faute de l'abbé Mouret 1876 : Son excellence Eugène Rougon 1877 : L'assommoir 1878 : Une

j'aime la prostitution et pour ellemême, indépendamment de ce qu'il y a en dessous» Flaubert (1963: 25, 55, 120). Tout le contraire de Leopoldo Alas qui n'oublie jamais qu'avant tout il est moralisateur, un moralisateur pour qui, comme d'ailleurs pour Balzac, l'institution familiale est un des piliers fondamentaux de la société, un moralisateur qui accorde une énorme importance à la fidélité des époux, aux enfants..., enfin un moralisateur pour qui il se doit, comme le signale Lissorgues (1989: 33), de

contact avec de grands écrivains. Il publie donc premièrement des contes et des articles puis décide de se tourner vers le roman et la critique. Il fait parti des auteurs romantiques au début de sa carrière puis se dirige vers le réalisme aspiré de Balzac et de Flaubert. L'année 1869 est synonyme de succès pour Zola grâce à son projet naturaliste des Rougon-Macquart. Il est important de souligner que durant les dernières années de sa vie, Zola est occupé par son combat dans l'Affaire Dreyfus. Il

de vérité dans son écriture. Sorel déclare dans une de ses œuvres critiques que « les bons livres comiques font des tableaux naturels de la vie humaine ».[2] Ces oeuvres réalistes ne sont pas les mêmes comme celles du XIXe siècle en faisant, comme Balzac, concurrence à l’état civil. Il s’agit simplement de poursuivre ce naturel tant recherché par le XVIIe siècle en écartant la matière idéaliste et mythique des romans héroïques en vue d’un matière proche de la vie des lecteurs. Dans le système féodal

les hommes sur eux-mêmes tombent, sans pour autant que le point de vue des femmes se révèle uniformément réducteur. Toute la palette des sentiments se déploie : depuis la gratitude amoureuse éperdue, jusqu’au ressentiment haineux à l’égard du mari adultère ou des clients concupiscents, en passant par la tendresse, la curiosité ou le dédain. Le « mystère masculin » fait parfois écho à l’ancestral « mystère féminin » : l’amant de Passion simple (Annie Ernaux), au désir incontestable, n’en demeure pas

dédoublé : * L’amor porus : amour platonique, que l’on voue à sa dame de cœur = à l’image de l’adoration que l’on porte à la vierge marie. * L’amor mixtus : le fin’amor = l’amour qui se mélange = amour charnel qui ne peut venir que d’un adultère. On y note une inversion des rôles, l’homme devient homme lige (il est au service de la dame). La dame reigne en maitre sur la vie de son amant, il devient le poète qui va chanter son amour et se doit de lui prouver. Au moyen-âge l’amour n’existe

différencie des autres. Il reprend en fait la conversation du Chapitre III entre le jésuite et Orou. Le Tahitien développe sa conception du mariage et de la maternité, tout en insistant sur la liberté sexuelle qui règne sur l’île. Par conséquent, adultère et inceste sont des notions inconnues. Par exemple, si une fille est trop laide et n’a pas d’enfant, car pas de mari, son père doit la mettre enceinte. Sur la question du libertinage amoureux, Orou donne des informations sur les éléments suivants :

politique. De plus, très représentative de son époque et de son milieu, Madeleine Forestier est une femme infidèle. Elle trompe son mari avec Laroche- Mathieu, le ministre des affaires étrangères, et il est très probable qu’elle le fasse par intérêt. Cet adultère la mène au divorce. Elle « connaît tout le monde sans avoir l’air de voir personne ; elle obtient ce qu’elle veut, comme elle veut et quand elle veut. ». Elle est un précieux trésor pour un homme qui rêve de s’élever dans la société. Grâce à elle

inégalitaire et patrimoniale. La violence sexuelle a longtemps été assimilée, en Occident, à la profération d’un blasphème contre un ordre institué par Dieu, déshonorant autant l’individu atteint, que son tuteur (père ou mari). Inceste, viol, adultère ont été les figures récurrentes de l’incrimination sexuelle = triade prohibitive. - Dans Empire babylonien (environ 1750 av JC), le bannissement frappait le père coupable d’inceste sur sa fille, le viol d’une jeune fille vierge était condamné

politique. De plus, très représentative de son époque et de son milieu, Madeleine Forestier est une femme infidèle. Elle trompe son mari avec LarocheMathieu, le ministre des affaires étrangères, et il est très probable qu’elle le fasse par intérêt. Cet adultère la mène au divorce. Elle « connaît tout le monde sans avoir l’air de voir personne ; elle obtient ce qu’elle veut, comme elle veut et quand elle veut. ». Elle est un précieux trésor pour un homme qui rêve de s’élever dans la société. Grâce à elle