Autrui Est Il Notre Ennemi

du cours La Bruyère a écrit : « Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls ». Telle est la question qui nous guidera tout au long de ce parcours historique autour de la notion d’autrui : les êtres humains que nous sommes peuvent-ils vivre sans autrui ? Nous adopterons une démarche chronologique en étudiant à tour de rôle la pensée de quatre auteurs appartenant chacun à une époque différente de l’histoire de la philosophie : Aristote pour l’Antiquité, Hobbes pour la Modernité, Levinas et Sartre

la liberté humaine. Dans le même ordre d'idée, l'Etat implique évidemment la présence d'autrui. Dès lors, c'est autrui lui-même, perçu aussi bien en tant que personne unique, discernable qu'en tant d'individu noyé dans le nombre qui me limite: il est l'horizon invincible de toutes mes actions: toujours là pour me juger, m'empêcher d'accomplir ce que je voudrais, me freiner... Autrui est donc dans un premier temps perçu négativement. N'est-ce pas la tendance actuelle avec le regain de l'individualisme

mentale. Ne pas se laisser emporter sans avoir réfléchi auparavant .Mais je ne crois pas que la F M nous demande de tuer nos passions mais seulement de les contrôler Lao Tseu dans le «  Tao- tö king » disait Qui connait autrui est intelligent Qui se connait est éclairé Qui vainc autrui est fort Qui se vainc soi même à la force de l’âme Qui se contente est riche Qui s’efforce d’agir a de la volonté Qui reste en place vit longtemps Qui est mort sans être disparu atteint l’immortalité Le tout

mentir” Kant : Projet de paix perpétuelle, Fondements de la métaphysique des mœurs ; et particulièrement Sur un prétendu droit de mentir par humanité . Le mensonge est toujours intolérable, même quand on prétend qu’il ne nuit pas à autrui. “Il nuit en effet toujours à autrui ; même s’il ne nuit pas à un autre homme, il nuit à l’humanité en général en ce qu’il rend impossible la source du droit.” Le mensonge nuit à l’humanité en tant qu’il ruine la communication sans laquelle la notion d’humanité perd

de l’injustice car elle est l’exemple que les Hommes sont des animaux toujours prêt à nuire à autrui et le Renard est lui l’allégorie de la ruse. Esope formule ainsi la leçon au présent de vérité générale : « En dressant des embûches à un autre on se tend un piège à soi-même ». Donc on voit que le renard est parvenu par on discours faire d'une pierre deux coups : sauver sa peau et se venger de son ennemi; il a compris que toutes les flatteries étaient permises et acceptées quand elles s'appliquaient

la confiance réciproque que les hommes peuvent accorder à leur parole, les privant ainsi du bien que représente l'accroissement de cette confiance, et leur infligeant le mal que représente son affaiblissement, se comporte comme l'un de leurs pires ennemis. Cependant c'est un fait reconnu par tous les moralistes que cette règle même, aussi sacrée qu'elle soit, peut comporter des exceptions : ainsi - et c'est la principale - dans le cas où, pour préserver quelqu'un (et surtout un autre que soi-même)

expérimentale, mathématiques, la vérité au sens commun et la vérité d’un point de vue plus conceptuelle se rapportant à son opposition à l’illusion. Il est très important que nous séparions la vérité dans un sens large, de la vérité ayant trait à autrui et de la vérité dans un sens plus individuel. En premier lieu, définissons la vérité scientifique: il s’agit de l’ensemble des théories admises par la communauté scientifique, elle détermine les limites du techniquement réalisable, pouvant constituer

problématique abordée depuis des lustres. De surcroit, elle annonce un véritable crépuscule des identités, qui serait aussi celui des cultures. Discourir l’interculturel, c’est parler de l’autrui, de la perception que nous donnons à cet autrui. Tenons en considération l’aspect individuel qui règne à notre époque. En effet, la conscience, la fierté, et le respect de soi, et de ses origines de son histoire et la suprématie présupposée, constituent les ingrédients essentiels du différend avec

Paul Ricoeur Comment dessiner la frontière entre douleur et souffrance ? Du côté de la souffrance, des phénomènes à explorer : altération du rôle du rapport à soi et à autrui, diminution de la puissance d'agir. À l'horizon se profile une question redoutable : par le souffrir, apprendre. Mais apprendre quoi ? Axe soi-autrui : je souffre donc je suis. Axe agir-pâtir : quatre niveaux d'efficacité : celui de la parole, celui du faire au sens limité du terme, celui de la narration, celui de l'imputation

travers la relation que l’enfant établi avec l’objet libidinal. Lien affectif entre l’enfant et ses parents. Narcissisme primaire : je ne fais pas la distinction entre moi et autrui : fusion, psychose ou perversion. Narcissisme secondaire : je peux apprécier ce qui se passe chez l’autre. Différenciation entre moi et autrui. Le bébé va s'attacher à la mère, qui va tenter de satisfaire ses pulsions. Recherche par Bowlby ; « théorie de l’attachement » livre lien entre les macaques avec nourriture et