Autrui Alter Ego

l’individu désire les objets qu’il possède. Il est persuadé qu’en les possédants également il pourra devenir comme son modèle. Ainsi, le désir est ici basé sur l’envie, la rivalité et même la jalousie. Nous désirons donc ce qui a de la valeur pour autrui afin d’accéder au même statut que lui ou au même prestige (du moins, celui que nous lui accordons). Ainsi, les sociétés de publicités ou les entreprises l’ont bien compris en faisant appel à des égéries célèbres et admirées pour représenter un produit

quelque chose qui nous échappe, nous dépasse et pourtant qui nous gouverne? D‘un part nous verrons en quoi nous sommes responsable de nos désirs, sentiments, envies. Par ailleurs en quoi ce n’est pas forcément le cas et enfin le rôle que peut jouer autrui dans le désir en général. Nous sommes responsables de nos désirs, sentiments et de nos choix. Tout d’abord cela nous permet de nous distinguer des animaux qui sont régis par l’instinct de survie pour subvenir à leur besoin, pour réaliser leur

nos connaissances, cependant nous pouvons nous les rappeler à tout moment. Aussi, le verbe « être » désigne ce qui existe. Quant au sujet, il est à la fois ce qui est objet de la pensée et aussi de la connaissance. Puis il y a « autrui » que l’on conçoit comme alter égo, c’est-à-dire l’autre moi. D’ailleurs, de quel instrument l’homme possède-t-il pour se connaître soi-même ? La vision que nous avons de nous-mêmes est-elle la bonne ? La thèse de Freud peut-elle servir à nous déresponsabiliser de

I] Le respect d'autrui, un principe garanti par le droit Si un conflit s'instaure avec autrui, allant jusqu'aux coups et blessures, alors il semble que l'on s'expose à des sanctions judiciaires : cela devrait dissuader l'Homme de lui manquer de respect. Effectivement, les sociétés modernes disposent d'un ordre juridique, efficace et sanctionné, ayant pour mission non pas seulement de sanctionner les infractions, mais ayant pour but de prévenir toute atteinte à ses normes juridiques. Le droit, de

AUTRUI Dun point de vue grammatical, autrui est un pronom masculin singulier. Il sutilise donc sans dterminant et toujours au singulier. Il signifie lautre homme, lautre sujet, celui qui est comme moi mais qui nest pas moi autrui, en effet cest lautre, cest--dire le moi qui nest pas moi ... et que je ne suis pas (Sartre, Ltre et le nant). Il se prsente ainsi comme mon alter ego. Le concept dautrui implique ainsi la fois une ressemblance (physique, mais surtout spirituelle conscience, raison, sentiment

conscient de soi, c’est la capacité d'être conscient de son existence et de sa personnalité propres et pouvoir se mettre soi-même à distance afin de ne plus être réduit à soi uniquement. Par ailleurs, qu’est-ce que « Je » ? Si celui-ci vient du latin ego et signifie «  je, moi » on peut se demander ce que représente réellement « je » ? Et en quoi, se «  je » est-il suffisant pour être conscient de soi ? Et enfin, avons-nous tout le temps conscience de soi ? Si la conscience de soi peut se définir

Dois-je respecter autrui? L'Homme vivant en société est chaque jour confronté à d'autres individus. Il les côtoie, il échange des paroles avec eux, mais parfois aussi il est amené à se disputer avec ces êtres de corps et d'esprit. Entente, conflits, réconciliation, voilà autant de postures auxquelles l'Homme fait face jour après jour, et ce vis-à-vis des autres. Plus précisément, par autrui, entendons étymologiquement « cet autre-ci », autrement dit quelqu'un de particulier avec qui je suis

pouvoir : 1-possibilité, 2-légitimité, 3-puissance, force. -> Questions : Ai-je la possibilité, la capacité de changer de peau, me mettre à la place de l’autre ? Mais n’est-ce pas légitime moralement et socialement de tenter de comprendre cet autre ? Autrui n’a-t-il pas une puissance, un pouvoir de construction sur moi ? On : Pronom impersonnel, intéressant dans le sujet : qui est ce on ? nous sommes certes différents et nos subjectivités sont étrangères les unes aux autres mais nous pouvons nous

mais il se rapporte toujours et nécessairement à autrui. L’homme étant structuré par cette « intersubjectivité », on comprend que la connaissance qu’il a de lui-même a pour condition l’existence du regard d’autrui qu’il soit réel ou virtuel. C’est ainsi que Sartre montre à travers l’exemple de la honte, et donc du jugement que l’on porte sur soi-même, que la prise de conscience de soi n’a de sens, et n’est rendue possible que par et pour autrui. De la même façon, la cure analytique qui a pour

individus interagissent entres eux. Que ce soit des relations amicales, amoureuses, professionnelles ou encore citoyenne, l’individu aura toujours des comportements différent quelque soit la situation dans laquelle il sera. En effet, les relations à autrui sont variables, parfois étranges et inattendu. Certains comportement peuvent être contradictoires des plus positif aux plus négatif, alors que l’individu au milieu des autres était lui même. Mais alors, y a t’il une différence entre le fait d’être