Autrui Alter Ego

Autrui peut-il m'aider à me connaître? Introduction: La connaissance de soi par soi semble vouée à l'échec. Toutes les difficultés qu'elle présente se ramènent à celle-ci: dans cette entreprise, le sujet et l'objet ne font qu'un; celui qui tente de se connaître est à la fois juge et partie. Par conséquent, le caractère objectif d'une telle tentative peut être à bon droit mis en doute. Mais pour pallier cet inconvénient, on pourra avoir l'idée de recourir à l'aide d'un tiers extérieur. Je suis

par autrui, entendons étymologiquement « cet autre-ci », autrement dit quelqu'un de particulier avec qui je suis en relation, et non tous les hommes différents de moi. Autrui est ainsi singulier, comme moi, et non anonyme, car j'entretiens nécessairement une relation avec lui, quelque soit la nature de cette relation. Cette relation peut être conflictuelle ou cordiale, elle peut se réaliser dans le respect de cette personne, ou, a contrario, dans l'irrespect. Aussi, dois-je respecter autrui ? Une

? », « Mon chéri deux fois ? », « la quoi ? », « Comme une statue ? », « Comme le prénom ? », « Épelez… », « Alors trois fois je t’aime ? », « Je vous relis… ». * On devrait dire « un » en-tête (masculin). © Hachette 2010 — Guide pédagogique Alter Ego 5 1 D1 POINT INFO Le sketch Le télégramme date de 1964. Il est interprété par les comédiens Yves Montand et Simone Signoret, deux personnalités du spectacle extrêmement célèbres et couple dans la vie. Yves Montand (1921-1991) est alors

formidable enseignement puisqu’ils nous ouvrent l’esprit et nous apprennent à voir toujours plus loin. Les mœurs différentes nous obligent à sortir de notre routine en nous confrontant à quelque chose d’entièrement nouveau. L’effort pour aller vers autrui nous ouvre au respect mutuel de la diversité, à la tolérance et nous encourage à faire preuve de plus d’humilité. Les autres nous apportent de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences, ils font éclore notre sensibilité, et par cela nous

mais dès qu’il s’agit de l’expliquer, je ne le sais plus. Il en va de même pour autrui : j'en fais l'expérience quotidiennement, mais dès que je tente de définir autrui et de donner un fondement philosophique à l'expérience que j'en fais, je tombe dans l’embarras. L'autre est lui aussi un "moi" pour lui-même, un ego, tout comme moi : il apparaît ainsi comme la prolongation de mon propre moi, comme un autre moi, un alter ego. Pourtant il est un moi que je ne suis pas. Comme cela est-il possible ? L'expérience

conflit est il au fondement du rapport avec autrui ? Selon Lévinas "autrui en tant qu'autrui n'est pas seulement un alter ego. Il est ce que moi je ne suis pas»., Son existence s'impose à la notre par antagonisme et par égalité, par le fait qu'elle soit étrangère à nous, elle se détache de notre individualisme et nous met en joug de son regard. Par ce fait nous sommes tous sujet à l'existence des autres, donc tous amenés à avoir un certain rapport avec autrui, qui est, en temps que semblable, une autre

la psychothérapie, une conversation amicale, un débat houleux, le dialogue entre un médecin et son patient, etc., tous agissent sur l’état mental, les opinions ou les représentations, sans que le but de ces échanges soit nécessairement de persuader autrui. 1.3 La communication monologique et dialogique Pendant et après la Seconde guerre mondiale, le modèle hovlandien de la persuasion (voir Jesuino, Nascimento-Schulze, Petty et Briñol, dans ce volume) a largement dominé le célèbre Yale Communication

disait : «  être c'est être percu ou percevoir ». Etre percu : c'est être objet et percevoir : c'est le propre du sujet. Une chose percu résiste à cette analyse. Autrui est à la fois sujet et objet CAD il est un objet que je ne peux pas reduire à son statut d'objet. Il est à la fois un alter ego ( un autre moi) et en meme temps un ego alter ( un moi autre que moi). D'où l'ambyvalence des relations humaines. D'un coté la tentation de réduire l'autre à l'état de chose ou de moyen, de l'exploiter → à

c'est la conscience qui permet de comprendre qu'il y a là un objet. Nous pouvons trouver une identité de structure entre les deux éléments: moi et autrui, permettant de déduire des propriétés communes. Grâce à cette analogie, nous établissons l'évidence qu'autrui n'est pas un objet mais un sujet. Ce dernier peut alors être caractérisé d' « alter-égo » signifiant « un autre moi-même » et servant à désigner une personne ayant les mêmes qualités et les mêmes caractéristiques qu'une autre, ou étant

mentales, intellectuelles. Le mot « se » désigne l’être en lui-même, en tant que sujet, ayant conscience de soi. «Mettre à la place de » suppose un changement de situation, une nouvelle position, occupée au préalable par un autre. Enfin « autrui », signifie alter ego, autre moi. Il est caractérisé à la fois par la proximité et à la fois par la distance : proximité car il s’agit d’un être pensant, conscient de lui (donc de moi), distance car sa conscience est originale, propre à lui-même, à son vécu