Arrêt 18 Octobre 1994

création des régimes de responsabilité sans faute. A titre d’exemple, on peut citer le régime de responsabilité des employeurs établi par une loi de 1898, et plus récemment le régime de responsabilité du fait des accidents de la circulation. Deux arrêts d’assemblée plénière du 6 avril 2007 – dont celui soumis à notre étude – illustrent la mise en œuvre du régime de responsabilité particulier introduit en droit français par la loi du 5 juillet 1985. La responsabilité du fait des accidents de la circulation

Duvignères (CE, sect., 18 déc. 2002). Ce dernier substitue à la distinction traditionnelle entre les circulaires interprétatives et celles réglementaires le critère de l'impérativité pour juger de leur recevabilité. C'est ainsi désormais que toute circulaire impérative fait grief et peut donc être contrôlée par la voie du recours pour excès de pouvoir. La Haute juridiction analyse le caractère impératif ou non d'une circulaire de 1993 faisant application d'un décret du 14 octobre 1991 relatif à l'exercice

va influencer la nature prévisible ou non de l'événement. Ainsi, un vol à main armée n'était traditionnellement pas considéré comme exonératoire, puisque le transporteur de fonds pouvait en prévoir la survenance (arrêt de la chambre commerciale de la Cour de cassation du 3 octobre 1989). La jurisprudence faisait donc preuve de sévérité, appréciant la prévisibilité au jour de la convention, au terme d'une appréciation in abstracto. Mais ce seul caractère ne saurait suffire à caractériser pleinement

NOTE DE JURISPRUDENCE SUR LA NOTION DE « DROIT A LA SECURITE » - Octobre 2003 Il convient de resituer le droit à la sécurité dans le contexte des Droits de l’Homme reconnus au niveau international. Il n’existe pas de droit à la sécurité en tant que tel dans les catalogues internationaux comme la Convention européenne des Droits de l’Homme ou la Déclaration universelle des droits de l’Homme des nations unies. Cependant, l’émergence d’obligations positives à la charge des Etats signataires

gouvernement ayant interdit l’ANC à la suite du drame, Mandela décide de poursuivre la lutte clandestinement et de prendre les armes. Il met en place des actions de sabotages et de grève générale, afin d’entretenir la guérilla. Mais dès 1962, il est arrêté puis condamné à la prison à vie en 1964. Ses 27 ans d’incarcération à Robben Island, puis à Pollsmoor, n’ont jamais entaché sa popularité. La fin de l'apartheid en Afrique du Sud À sa libération, il devient président de l’ANC puis négocie avec

Caractères de la condition a) un événement possible -Doc. n°1 : Cass. civ. 3ème, 8 octobre 2008, pourvoi n°07-1436 b) Un évènement futur et incertain : la distinction avec le terme -Doc. n°2 : Cass. civ. 1ère, 13 décembre 1994, pourvoi n°93-10206 -Doc. n°3 : Cass. civ. 1ère, 13 avril 1999, pourvoi n°97-11156 -Doc n°4 : Cass. com., 20 mars 2007, pourvoi n°05-21526 c) Un événement non potestatif -Doc n°5 : Cass. civ. 1ère, 13 octobre 1993, pourvoi n°91-15424 -Doc n°6 : Cass. civ. 3ème, 22 novembre 1995 pourvoi

DROIT ADMINISTRATIF FICHES REVISION TD : TD1 : LES MODES D'INTERVENTION DE L'ADMINISTRATION Arrêts : (Doc 1) : Administration hôpital BIANCHI 9 avril 1993 : Faute de l’organisation médicale (service public), revirement par rapport à Consort GOMEZ 1990 qui disait que l’hôpital avait une responsabilité sans fautes. CEPENDANT, l’admission de la faute est dans des conditions très encadrées, afin d’éviter le nombre de recours : Acte médical nécessaire Risques connus/réalisation exceptionnelle

suffit pas de prouver une similitude de dirigeants, ou d' associés , de siège social, ou même un état de dépendance (3). En outre, la fictivité ne doit pas devenir un outil de gestion de la procédure collective d'un groupe de sociétés : a été cassé un arrêt qui avait joint les procédures concernant les filiales d'un même groupe industriel, au motif qu'il était opportun de regrouper en un seul dossier les procédures de liquidation judiciaire « dans l' intérêt des créanciers et dans un souci de bonne administration

100000€ d’amende lorsque l’atteinte involontaire à l’intégrité de la personne a été commise avec deux ou plus des circonstances mentionnées aux 1° et suivants du présent article. Il est possible de citer également l’art.223-1 du nouveau Code Pénal de 1994 qui dispose que le fait d’exposer autrui à un risque immédiat de mort ou de blessure de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence

". Ce propos a été tenu par Maitre Vergès, avocat d’Omar Raddad suite à sa condamnation en Février 1994 pour le meurtre de la riche héritière Ghislaine Marchal en 1991. Omar Raddad, jardinier employé par la victime à cette époque a été le premier suspect suite à la découverte de l’inscription en lettres de sang « Omar m’a tuer ». Il a donc été reconnu coupable pour ce meurtre et condamné à 18 ans de réclusion criminelle. En 1996, il a bénéficié d’une grâce partielle mais il se bat toujours,