Arnolphe Un Personnage Ridicule

de troupe. Bénéficiant de la protection de Monsieur, le frère du roi Louis XIV, l’Illustre-Théâtre devient la troupe de Monsieur et obtient la salle du Petit-Bourbon. C’est à cette époque que Molière rencontre Corneille. En 1659, Les Précieuses Ridicules obtiennent un succès éclatant. En 1661, après ce succès, la troupe obtient la salle du Palais-Royal. Fouquet organisant des fêtes somptueuses à son château de Vaux-le-Vicomte, Molière va participer à beaucoup d’entre elles. Ses représentations connaissent

Extrait de L’École des femmes Après avoir passé dix jours à la campagne, Arnolphe, riche bourgeois d’une quarantaine d’années, retrouve ses serviteurs Alain et Georgette, et Agnès, une jeune femme d’une vingtaine d’années qu’il a l’intention d’épouser le lendemain. Cette dernière ignore tout du projet d’Arnolphe. Retirée depuis dix jours du petit couvent dans lequel Arnolphe l’avait placée dès l’âge de quatre ans afin qu’elle développe certaines qualités (la simplicité, la naïveté, l’ignorance…)

de comédies : - basse comédie = gestes - comique de geste : Avare, L’école des mensonges - Haute comédie : mœurs, mot : le médecin malgrès lui Comédie grec antique : - Comédie de mœurs : trait de société - Comédie de caractère : ridicule - Comédie romantique - Comédie héroïque - Comédie de farce : mari trompé, arroseur/arrosé - Comédie dell-arte : jeu de masque, léger sénario, grosse impro., vertu morale - Comédie larmoyante : fait réfléchir sur le fonctionnement de

des marquis ridicules dans ses pièces. : « il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie » Dés lors, le marquis devient le motif de divertissement par excellence Instruire : peindre les mœurs : les pièces de Molière s’inscrivent dans son siècle mais pour autant, il ne fait aucun procès d’intention en particulier : Molière n’a pas recours à l’argument ad hominem mais à l’argument ad rem : « peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes et tous les personnages qu’il représente

2 - Les différentes formes de la comédie - La comédie classique. On la trouve aux XVIIe et XVIIIe siècles. Elle se distingue par : • Un sujet emprunté à la vie quotidienne. • Des personnages ordinaires. • Une action vive et rythmée aux nombreuses péripéties. • Une structure classique : trois ou cinq actes ; exposition, nœud, dénouement. • Une attention portée aux jeux de scènes comiques. • Elle se donne pour but de divertir par la peinture de la société, et de dénoncer les vices et corriger

dégradation. Usant d’un schéma habituel de la comédie classique, le vieil homme souhaite ainsi ridiculiser les jeunes hommes, alors que, par effet comique, c’est lui qui se rend ainsi ridicule. Les tournures condescendantes (Mais va, crois-moi, vers 2) et l’amour paternel, amical (vers 16) de Don Ruy Gomez contribuent à ce ridicule. Participant à une logique du mépris, le démonstratif récurrent ces (vers 2, 4 et 5), qui qualifie les jeunes hommes, appuie cette volonté de mettre à distance cette jeunesse

s'étaient emparés de ce type de femme pour le ridiculiser. Depuis un siècle, les érudits en ont découvert un grand nombre dont Molière aurait pu se servir : - “Epicœne or The silent woman” (1609, “La femme silencieuse”), par Ben Johnson, où un pédant ridicule lit ses vers à des précieuses. - “No hay burlas con amor” (“On ne badine pas avec l'amour”), par Calderon de la Barca (1600-1681), où une fille, Béatrix, se flatte de savoir le grec et le latin et de mépriser l'amour tandis que sa sœur cadette, Léonor

appartient à ce monde. Mais, si le théâtre est bien une re-présentation, il fait parler ses hommes, selon un principe de « double communication » : - La communication intra-scénique , entre les personnages : elle est essentielle parce que ce sont les échanges entre les personnages qui structurent et constituent l’action - La communication extra-scénique , qui va de la scène au public : ce public qui est ce vers quoi tout se dirige, il est le destinateur

s'étaient emparés de ce type de femme pour le ridiculiser. Depuis un siècle, les érudits en ont découvert un grand nombre dont Molière aurait pu se servir : - “Epicœne or The silent woman” (1609, “La femme silencieuse”), par Ben Johnson, où un pédant ridicule lit ses vers à des précieuses. - “No hay burlas con amor” (“On ne badine pas avec l'amour”), par Calderon de la Barca (1600-1681), où une fille, Béatrix, se flatte de savoir le grec et le latin et de mépriser l'amour tandis que sa sœur cadette,

comédie : →l’emprise ou le désir de domination masculine sur la femme →la peur de perdre l’être aimé, d’en être trompé (peur sous-jacente du stratagème d’Ar, scène 1) Sens et intérêt de l’extrait Principe : on provoque ce que l’on craint Arnolphe : étymologie basée sur le stéréotype du mari trompé : Arnoul, saint patron des cocus Le stratagème d’Ar échouera car on étouffe ni une femme, ni la vie. C’est ce à quoi nous assisterons dans cette scène. Ar arrive fou de rage, et c’est là