Arnolphe Un Personnage Ridicule

Arnolphe peut faire partie du comique et de la tragedie . Car son personnage evolue au fur et à mesure de la pièce Acte II, scène 5 : Ce fameux passage du ruban => quiproquo entre Arnolphe faisant allusion au pucelage et Agnès à son ruban. Ainsi les registres employés sont le registre comique exprimé par le malentendu entre ces deux personnages et la naïveté d'Agnès, aussi le registre tragique où Arnolphe souffre seul face à ce drame. => Après les romantiques, de nombreux metteurs en scène ont plaint

bienséance : mots et attitudes pouvant choquer la morale) * Résumé de la pièce : La pièce raconte l'histoire d’un jeune bourgeois, Arnolphe qui revient de voyage pour épouser Agnès. Il est persuadé qu’elle est assez naïve et qu’elle ne l’a pas trompé. Mais dès son retour, il rencontre par hasard Horace, l’amant d’Agnès qui lui révèle ses amours avec Agnès. Arnolphe va tenter de chasser Horace pour épouser Agnès mais en réalité, le mariage entre Agnès et Horace est déjà conclu. * Molière cherche

L’école des femmes: étude du personnage d’Arnolphe Arnolphe est l’un des 3 personnages centraux de la pièce avec Agnès et Horace. Il est le père adoptif d’Agnès et souhaite l’épouser. Il a élaboré méticuleusement pendant treize ans un stratagème pour qu’elle reste ignorante et naïve et qu’elle n’ait pas d’autre choix de l’épouser. Arnolphe va se retrouver en compétition avec un jeune étourdi, Horace, le fils d’un de ses amis. Horace est ouvertement amoureux d’Agnès, mais ignore les sentiments d’Arnolphe

protégée pas le duc d'Epernon et le prince de Conti en province. * 1658: revient à Paris, troupe de M. le frère du roi. * 1659: Précieuses ridicules (grands succès). * 1662: * Ecole des femmes: critique sur la vulgarité, défaut de construction de la pièce, incohérence des caractères et surtout irréligieux et grotesque du sermon qu'adresse Arnolphe à Agnès. * Mariage avec Armande Béjart (sœur ou fille de Madeleine). * 1663: Critique de l'École des femmes: Molière se défend. *

Agnès, à son interlocuteur. Le quiproquo vient de ce qu’ Horace ignore que ce dernier est aussi le M. de la Souche qui séquestre Agnès. Le récit qu’ Horace fait de sa rencontre avec Agnès donne de l’amour un autre tableau que celui qu’a donné Arnolphe. On peut cependant s’apercevoir qu’au début Horace adopte le même registre qu’Arnolphe et les mots « aventure », « petits soins », « Mes affaires », « bonne posture », pourraient faire croire à une simple entreprise de séduction. Mais dans l’ensemble

comédie : un personnage vieux et antipathique, Arnolphe, élève sa pupille Agnès dans l’ignorance du monde et veut l’épouser. Mais Agnès a un soupirant, Horace, qui communique avec elle. Arnolphe le découvre et cherche à s’assurer de la complicité de ses valets : Georgette et Alain. Ainsi, nous retrouvons ces trois personnages à la scène 4 de l’acte IV où Arnolphe donne à ses valets des directives. Qu’est ce qui donne à cet extrait sa force comique ? I. Une répétition organisée par Arnolphe 1) Une quête

figure du ridicule. 2 / L’homme qui tombe éperdument amoureux et souffre profondément. 3 / Le monomaniaque, obsédé par le cocuage, monomaniaque utopiste qui veut, contre tout et tous affirmer que son système est le bon 1 / Arnolphe est hanté par la crainte d’être cocu. Pour échapper aux misères du cocuage, le barbon Arnolphe a décidé d’épouser sa pupille, recueillie dès l’âge de 4 ans et qu’il a pris soin d’élever dans une complète ignorance des réalités de l’amour et du monde. Donc Arnolphe est aux

représentation de L’Ecole des femmes, ordonnance classique parfaite mais thème assez surprenant pour l’époque du cocuage. Molière y fixe les mécanismes de la comédie morale déjà élaborés avec L’Ecole des maris, élaborant la satire du ridicule causé par les délires de l’imagination. Arnolphe, vieux garçon autoritaire et confortablement installé dans sa vie précautionneuse a arrêté quatorze ans auparavant sa décision d’épouser Agnès qu’il a modelée à ses souhaits, comme Pygmalion l’avait fait avant lui. Assez vite

n°2 Scène VIII CLIMENE, DORANTE CLIMENE.- Pourriez-vous me passer le plat Elise ! Mon cher Dorante, comme pouvez-vous défendre ce Monsieur de la Souche ? DORANTE.- Arnolphe est un personnage profond et tragique. Expliquez votre point de vu par rapport à celui-ci. CLIMENE.- Mais il est ridicule ! Il maîtrise mal ses sentiments envers Agnès. Au début de la pièce, on dirait qu’il n’est pas amoureux, qu’il veut juste une femme éduquée à sa façon pour ne pas que les cornes

pouvoir s’appliquer à L’Ecole des femmes ? I. Le comique du cocu vient moins de l’inconduite de sa femme que de l’impuissance du mari 1. Le cocuage chez Molière : un comique farcesque par le choix des personnages masculins (de Sganarelle à Arnolphe en passant par George Dandin) 2. L’impuissance du mari, l’obsession d’Arnolphe 3. Le comique dans le dialogue : le mari et l’épouse (et non la femme) II. Cependant le comique ne loge pas que chez le