Apologue Gaieté

fables de La Fontaine ou les contes de Saint Exupéry. Mais toutes ces œuvres chargées d’émotion, ont-elles traversées les siècles parce qu’elles enseignaient une morale ou parce que leurs personnages et leurs aventures étaient attractives ? Les apologues sont-ils un meilleur moyen d’enseigner que les essais, véritables puits de connaissances écrits sans aucune figure de style? La Fontaine écrit : « une morale nue apporte de l’ennuie/Le conte fait passer le précepte avec lui ». Selon lui l’enseignement

LITTÉRATURE FRANÇAISE La Fontaine, Fables, deuxième recueil Deux noms pour le même genre : • apologue • fable Recours à des animaux est un moyen pour mieux convaincre ou persuader d’une thèse : la moralité. Genre anti-poétique ? « La Fontaine continue, sans le moindre titre, à passer pour un poète » André Breton Rien de « plus abominable » que « La Fontaine, ce malfaiteur, cet homme sans morale, cet empoisonneur de l’enfance » Paul Éluard Les vers de La Fontaine sont « boiteux, disloqués

poulailler. L’auteur utilise par ailleurs un style soutenu pour ridiculiser les personnages . En mêlant, comme il le fait, un sujet des plus communs au registre élevé de la mythologie, La Fontaine pratique ce que l'on pourrait nommer une esthétique de la gaieté. C'est par un sujet sérieux qu’on souhaite inviter le lecteur à la réflexion. En effet, La Fontaine nous fait réfléchir sur l’inutilité de la guerre et les motifs futiles qui peuvent la provoquer mais aussi sur le comportement arrogant des hommes

Exposé Les Fables (j’ai eu 20)L’œuvre que j’ai choisi de présenter est « Les Fables » de Jean de La Fontaine. La Fontaine est l’un des poètes français les plus lus du XVIIème siècle et il est l’une des principales figures du classicisme, un mouvement littéraire caractérisé la symétrie, l’ordre et la justesse. Son second recueil de fables allant du livre VII à XI est publié en 1678, soit dix ans après son premier recueil ; et il est dédié à Madame de Montespan. Les fables de ce deuxième recueil se

sous le signe de la fiction avouée et de l’évasion ludique, en un mot de la « gaieté ». Or la gaieté, clef de voûte de l’écriture des Contes, deviendra également un mot-clé de la poétique des Fables. La Fontaine opère ainsi un sensible rapprochement des deux genres, encore plus marqué que dans la tradition précédente (il faut rappeler que les recueils de « facéties » dès le xvie siècle faisaient souvent place à des apologues, ce qui rend cette affinité plus évidente2). Il en fait deux manifestations

Mise en vers l. 64 : insiste surtout sur le désir de divertir - Soumission et flatterie du Roi, de sa famille par ex l. 33, l. 55-56 - culte de l’Antiquité - volonté de plaire et d’instruire b. Préface de 1668 - l. 9 brièveté - l. 95-101 : gaieté, charme - l. 103 : utilité - l. 106- 121 : « si divin » ; proche de la parabole - l. 120-149 : enseigne sans qu’on s’en rende compte = persuasion - l. 151-153 : légèreté apparente, profondeur réelle - l. 157-161 : enseigne la morale mais aussi

1) le fabuliste met en scène la joie de vivre, par antithèse avec un caractère aigri a- il multiplie les indices montrant la bonne humeur du savetier: cf. le lexique de la musique ("chantait", "ouïr", "des passages"), suggérant la gaieté cf. les hyperboles qui expriment la félicité du savetier: "merveilles" (répété), et la référence mythologique du v.4 (dans une comparaison disproportionnée) cf. la caractérisation dessinant un bon vivant: "rieur", "gaillard" (v.17-18)

Mise en vers l. 64 : insiste surtout sur le désir de divertir - Soumission et flatterie du Roi, de sa famille par ex l. 33, l. 55-56 - culte de l’Antiquité - volonté de plaire et d’instruire b. Préface de 1668 - l. 9 brièveté - l. 95-101 : gaieté, charme - l. 103 : utilité - l. 106- 121 : « si divin » ; proche de la parabole - l. 120-149 : enseigne sans qu’on s’en rende compte = persuasion - l. 151-153 : légèreté apparente, profondeur réelle - l. 157-161 : enseigne la morale mais aussi

| | |II s'inspire des œuvres d'auteurs grecs (Esope), latins (Horace), français aussi ; il enrichit | | |leurs apologues pr en faire des contes ou petites comédies toujours porteurs d'une moralité à | | |visée politique, sociale, philosophique. | |Liste d’oeuvres

FABLE : « Le Chat, la Belette et le Petit Lapin » Divertit par sa gaieté et son ton enjoué mais cache une dénonciation importante. Comme un conte peuplé d’animaux familiers mais pittoresques, ponctué de dialogues amusants mais réalistes et teinté de quelque ironie fine mais narquoise. Augmentation de l’amusement du lecteur à mesure de l’augmentation de la satire de La Fontaine. I. LA FABLE COMME UN CONTE Elle est un apologue →registre didactique →fonction : transmettre un enseignement par le