Analyse Sketch Desproges

arrêter de citer Desproges n'importe commentLa fameuse phrase de l'humoriste «on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde» est souvent employée à contresens pour justifier des blagues racistes ou sexistes, et ce alors que Pierre Desproges lui-même n'avait pas l'air tout à fait au clair sur ces sujets. par Frantz Duruptpublié le 24 février 2016 à 16h20C’était il y a 33 ans, 5 mois et 5 jours : Pierre Desproges inventait sans le savoir le «point Desproges», dont quiconque

partie du quotidien tant il nous aide à décompresser. Quatre documents traitent de différents aspects du rire. Dans son article « Peut-on rire de tout ? » paru dans le magazine Label France en 2004, Pierre Siankowski pose directement la question et analyse les conditions dans lesquelles on peut rire aisément sans peine de poursuites judiciaires, tandis qu’Elodie Emery dans son article du même nom, publié sur le site « marianne2.fr » le 16 octobre 2010, nous parle de la peur des comiques face aux représailles

déterminer en cherchant plusieurs exemples dans ces domaines. Mais d'autre-part, nous devons également nous demander si le mode plaisant ne peut pas dans certains cas être gênant et inapproprié donc quelles sont ses limites. Nous allons donc pour cela analyser quelques sujets d'actualité. 1) Qu'apporte le mode plaisant L'humour rend le thème évoqué plus supportable pour le destinataire. Par exemple La vie est belle ,un film de Roberto Begnini sorti en 1997, raconte l'histoire d'un juif déporté, Guido

rire ? », article tiré du quotidien Le Monde en mai 2010, Jean-Marc Moura analyse les raisons qui poussent les Français à se moquer des responsables politiques, tandis que, la même année, B. Icher et G. Renault dans un autre article du journal Libération, intitulé « Quand les politiques bouffent du bouffon », réfl échissent à la façon dont ces derniers contrôlent les comiques. Pierre Desproges, en 1986, à travers son sketch « La Démocratie », nous invite, quant à lui, à réfl échir sur les valeurs

vocabulaire riche et agressif portés par un rythme vigoureux et rapide.« Moi, j’écris pour agir », disait Voltaire. Et c’est dans ce même état d’esprit que des auteurs comme Montaigne avec Les essais ou comme Montesquieu et ses Lettres Persanes ont analysé avec soin puis mis en forme de différentes manières un principe à critiquer ou à défendre. Cependant, cette argumentation directe comportait des risques. En effet, Montesquieu n’avoue pas qu’il était l’auteur des Lettres Persanes et Zola fut condamné

sensible. Desmedt Gérard rappelle que le rire peut atteindre à la dignité des personnes, alors que le document 5 prouve que l’humour doit être adaptatif selon l’auditoire ainsi que la citation de Pierre Desproges : »On peut rire de tout mais pas avec tout le monde ». Le philosophe Henri Bergson analyse les choses qui nous font rire. L’auteur fait tout d’abord remarquer que le rire s’applique toujours à ce qui est proprement humain. En effet il précise qu’il existe deux types comiques. La première étant

vocabulaire riche et agressif portés par un rythme vigoureux et rapide.« Moi, j’écris pour agir », disait Voltaire. Et c’est dans ce même état d’esprit que des auteurs comme Montaigne avec Les essais ou comme Montesquieu et ses Lettres Persanes ont analysé avec soin puis mis en forme de différentes manières un principe à critiquer ou à défendre. Cependant, cette argumentation directe comportait des risques. En effet, Montesquieu n’avoue pas qu’il était l’auteur des Lettres Persanes et Zola fut condamné

raidissement* , à la fois communautaire, religieux et politique. Regardez comme un Bart De Wever prend mal des dessins humoristiques et la critique. La remontée des extrêmes n’incite pas à plaisanter. La période de Desproges et Coluche était de grande liberté, conquise après une période de cadenassement. Aujourd’hui, le balancier va de nouveau vers la censure et vers la menace de censure. C’est pire : quand il y a autocensure, l’ordre ne doit plus être donné, il devient

partie des paroles en arabe), Marlene Dietrich ("Bitte, Geh' Nicht Fort"), Ute Lemper, Maria Gadú, Miguel Bosè... Nota : Muriel Robin dans un sketch intitulé La Lettre, lit et commente une lettre de son petit ami qu'elle vient de quitter. La lettre reprend les paroles de Ne me quitte pas. Pierre Desproges a également repris les paroles dans son sketch L'Ordre où il dit : « Ne pars pas Suzanne, il faut tout plier, tout peut se plier, tu t'enfuis déjà ». Ne me quitte pas fut adaptée en anglais

différentiel. C’est pourquoi, lorsqu’on raconte « une blague », la chute, c’est à dire la manière dont on termine, est particulièrement importante et peut tout faire rater. Il est important aussi que le narrateur ne rie pas lui-même (sauf dans certains sketches où le rire, ou le fou-rire est un élément du comique). Exemple : Comment appelle t-on un chien sans patte ? - On ne l’appelle pas, on va le chercher. On peut rappeler ce dialogue entre De Funès et Bourvil, dans  « la Grande Vadrouille » :