Air Du Temps Aragon

La dernière strophe, la 20ème, marque le « retour ». Le retour de la santé physique et morale, retour de l'espoir et de la vie. Analyse des pouvoirs du poète : Par le procédé de répétition des compléments circonstanciels de lieux, de temps, le lecteur éprouve le pouvoir des mots. On se sent débordé par la puissance irrépressible de l'écriture qui en chaque situation et en chaque lieu imprime sur les choses sa marque. Sur toutes choses ou tout être, le poète par la puissance de son écriture

communiquait, disait-on, avec la rivière Céphise et elle était considérée comme l’embouchure du Styx, le fleuve des Enfers. On donnait son eau à boire à la Pythie de Delphes. Cette fontaine contribuait donc à la divination, à la prophétie, en même temps qu’à la poésie. D) Recherche poétique et travail de la langue Une des grandes étapes de la poésie française a été l’apparition et le développement d’un mouvement, « La Pléiade ». La base de ce groupe poétique est composée de Pierre de Ronsard

regardés (que) Dieu qui fit tout qui va et vient Et forma cet amour de loin Donn(e) le pouvoir au coeur que j'ai Que bientôt (je) vois l'amour de loin Vérita(ble)ment en lieu aisé* (* agréable) Tel que la chambre et le jardin Me semblent tout temps un palais Il dit vrai qui me dit avide Si désireux d'amour de loin Car nulle autre joie ne me plaît Que de jouir de l'amour de loin Mais ce que (je) veux m'est interdit Car ainsi (me) dota mon parrain Que j'aime et ne suis pas aimé Mais

BUNGAKUshapeimage_2_link_0 Sujet de type bac Objet d’étude : Le récit – Le roman Corpus : ► Document A - Aurélien, Louis Aragon de « La première fois qu’Aurélien vit Bérénice » jusqu’à « — Bizarre qu’il se sentit si peu un vainqueur. », in « Leurs yeux se rencontrèrent… » : Les plus belles premières rencontres de la littérature », Folio 2€, pp.52-54 ► Document B – Belle du seigneur, Albert Cohen de « Assise au bord du lit, elle grelottait dans sa robe du soir » jusqu’à « Notre

les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? - O douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie, Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! Charles Baudelaire («Fleurs du mal »,1857) L'ennemi de Baudelaire Charles, un des chefs du mouvement symboliste de la fin du XIXème

: CNDP / SOPAT, 2005 Cote : Hlit 7 DVD 177 Ces DVD vidéo de la collection "COPAT" proposent les grandes comédies de Molière enregistrées entre 1999 et 2004. Molière Mnouchkine, Ariane ; Caubère, Philippe ; Vilpoux, Catherine Paris : CNDP / Bel air classiques, 2004 Cote : Hlit 7 DVD 117 Ce double DVD vidéo (4 h 50 min) propose le film Molière ou la vie d’un honnête homme écrit et mis en scène par Ariane Mnouchkine en 1977, accompagné de deux bonus, un entretien inédit avec Ariane Mnouchkine à

Racine, au politique Derjavine, à l'immense Hugo ou bien le maître Charles Baudelaire, voilà les figures ayant façonnées la poésie et tel est l'héritage légué par ces personnages. Je ne peux rester imperméable face à cette mélodie, que poètes de tout temps ont essayé de s'approprier. Et comme l'eût dit Paul Valéry ; « le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens » montre bien la concomitance entre le lyrisme et le fond. Pour moi, la poésie se doit d'être le revêtement le plus pur de la

critique. Le registre lyrique Il traduit les émotions et les passions du locuteur : la mélancolie, la nostalgie, la douleur, mais aussi la joie, le bonheur et l’enthousiasme. Il soutiendra notamment les thèmes de la solitude, de la fuite du temps, de la nature, etc. Il se caractérise par des figures de rhétorique (souvent très imagées), une ponctuation accentuée, des apostrophes (ô le beau soir de mai) et l’emploi du « je ». Ex. : Émile Nelligan, « Soir d’hiver » Ah! comme la neige a neigé

Bien que la poésie amoureuse naisse souvent dans les larmes, le lyrisme mélancolique, qui s'organise autour de l'affectivité du poète, dépeint, en seul but, un grand mal-être, sert de support aux sentiments et sensations de souffrance. La fuite du temps et le malaise existentiel sont des thèmes privilégiés de ce genre. Chez Baudelaire, ce malaise se traduit par le champ lexical de l'ennui, de la lassitude. Dans le Spleen LXXVII, extrait des Fleurs du mal, le poète se compare au "roi d'un pays pluvieux"

et se traduit par la mort du « nouvel amour ». « Il n’y a pas d’amour heureux » est un poème de Louis Aragon, extrait de la Diane Française (1946). Il exprime la vulnérabilité de l’Homme face à ses sentiments : « Il croit serrer son bonheur alors qu’il le broie ». Le poète ne comprend pas à quoi bon faire tout ce que l’on fait si à la fin le résultat et le même : la mort. « Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard ». Pour lui, chaque amour est « meurtri », « flétri » ou douloureux