Épitres à nos nouveaux maîtres, compte-rendu
369 mots
2 pages
Dans l’article “Épitres à nos nouveaux maîtres ” d’Alain Minc il s’agit d’une tendance politique qui s’appelle l’antiaméricanisme, et l’auteur s’adresse directement aux antiaméricains français, en leur disant que ce point de vue politique ne mènera à rien puisqu’elle est antidémocratique. Minc écrit qu’il n’y a pas beaucoup d’antiaméricains en France – pas plus que 9 %, qui sont pourtant très catégoriques dans leurs avis sur les États-Unis, qu’ils accusent de violence, d’inégalité, de racisme et d’imperialisme. Il dit que tous les courants de l’antiaméricanisme sont pareils malgré les nuances. Les droites accusent l’Amérique de machinisme et de manqué d’âme. Les catholiques pensent que les États sont immorals et ne sont préoccupés que de l’argent. L’antiaméricanisme d’extrême gauche voit l’Amérique comme une hyperpuissance. Alain Minc dit que les opinion pareilles sont fondées sur la méconnaissance. Beaucoup de gens ne comprennent pas que les États-Unis sont un grand pays avec plusieures différences, et que le gouvernement ne représente pas l’avis de tous les citoyens. En outre, les É.-U. ne dirigent peut-être pas le monde, parce que c’est un pays extrêmement capable d’intégrer d’autres cultures sans que celles-ci ne perdent pas leur individualité. Selon l’auteur, l’Amérique n’est pas tellement puissante pour en avoir peur, et si on est antiaméricain, on refuse complètement la démocratie. Le ton de cet article est passionnant, on sent que l’auteur est un partisan chaud de l’intégration, et il a raison. Dans le monde contemporain on ne peut plus vivre en isolation. Presque tous les pays sont exposés à la culture américaine, et bien qu’il faille faire quelque chose si une nation perd son identité et devient de plus en plus américain, la culture américaine n’est pas dangereuse avec modération. Quant à la politique, il faut savoir distinguer le gouvernement et la vie civile. Même si des hommes et des femmes politiques ne prennent pas toujours de décisions