Économie
Les ménages tirent l'essentiel de leurs revenus primaires des revenus de leur activité (principalement le salaire) et des revenus issus du patrimoine.
La répartition primaire des revenus d’activité fait apparaître des inégalités entre les ménages et ces inégalités sont encore renforcées par les revenus issus du patrimoine. Les 10 % de ménages qui gagnent le plus reçoivent 25 % du total des revenus distribués. En 2004, les 25 % de ménages les plus riches détenaient 25 fois plus de patrimoine que les 25 % les plus pauvres.
L’Etat intervient pour corriger ces inégalités issues de la répartition primaire à travers la redistribution.
Cette intervention au moyen de la redistribution ne présente-t-elle pas aussi des limites ?
Nous verrons que l'intervention de l'État est nécessaire pour des raisons sociales et économiques (I) mais qu'elle présente néanmoins un certain nombre de limites (II).
Remarque : sur votre copie vous pouvez noter le titre de vos parties (I, II), mais ensuite il faut rédiger et ne pas faire un plan détaillé.
I. Une intervention nécessaire (traitée en cours)
Transition : malgré les effets bénéfiques de cette intervention de l'État, celle-ci présente des limites.
II. Les limites de l'intervention de l'État
A. La hausse des prélèvements obligatoires
Forte hausse des cotisations et contributions sociales sur les salaires. En 2003, les prélèvements représentent 25,4 % du salaire brut.
Risque d'effets néfastes sur le pouvoir d'achat et donc sur la consommation et la croissance.
Effet de découragement sur ceux qui veulent se mettre à leur compte (risque de fuite à l'étranger si les prélèvements sont trop élevés).
B. La persistance d'inégalités
1. Les inégalités sont certes atténuées. Globalement, on constate que la redistribution permet de réduire les inégalités. Si on ne prend en compte que les revenus initiaux, le niveau de vie moyen des 20 % les plus aisés vaut 7,3 fois celui des 20 % les plus pauvres. Ce