R Sum De Tartuffe
Orgon a recueilli chez lui Tartuffe, un « gueux » faisant profession d'une austère piété. La famille d'Orgon se divise au sujet de cet hôte encombrant. Orgon prétend pourtant donner en mariage à Tartuffe sa fille Mariane. Pour empêcher cette union, Elmire a un entretien avec Le Tartuffe, mais c'est à elle qu’il se met à faire la cour. Elmire, par une ruse audacieuse, démontre à son mari l'hypocrisie de Tartuffe, qu'Orgon chasse de chez lui. Mais Tartuffe tente d'expulser Orgon et sa famille pour s'emparer de la maison. Il est finalement arrêté sur l'ordre du roi.
Au pouvoir depuis 1661, Louis XIV concentre entre ses mains toute la puissance politique mais doit compter avec l'autorité de la religion. Il n'y a pas vraiment en France de rivalité entre la puissance royale et l'autorité ecclésiale.
En effet, le jeune roi entraîne la « jeune Cour » dans un tourbillon de jeux et de fêtes dont Molière est le principal organisateur. Simultanément, la « vieille Cour », qui rallie les dévots hostiles à Molière, tente, sous l'égide de la reine mère Anne d'Autriche, de ramener le prince aux exigences de la morale chrétienne.
Les thèmes principaux
L’hypocrisie : Qui est le thème central de Tartuffe. Tartuffe en est la personnification, il fait mine d’être moralement droit et très pieux, alors qu’il est un faux-dévot. Ses discours et ses actes sont en totale contradiction.
La religion : Molière ne se moque pas de la religion : il se moque de ceux qui l’utilisent à leurs propres fins pour obtenir ce qu’ils veulent.
La crédulité : Orgon croit naïvement et bêtement tout ce que dit et fait Tartuffe.
Le fanatisme obsessionnel : Molière fait la satire de la piété et la moralité anormalement rigide, il rend bien compte du danger des obsessions perverses.
La royauté : Le roi permet ici l’arrestation de Tartuffe. Un officier affirmant que le monarque astucieux a vu clair dans le jeu de l’escroc intrigant, le roi se souvenait de la loyauté