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Les progrès technologiques ont dopé la communication, par la rotative et le chemin de fer au xixe siècle, puis les ondes hertziennes, le satellite et l'Internet. L'imprimerie et le train réduisant à une nuit la durée séparant la production et la consommation de l'information, la presse écrite diffuse des contenus informatifs beaucoup plus importants: quotidiens de 32 pages puis 64 pages, profitant de coûts moins élevés. La croissance économique, la colonisation puis la décolonisation, le développement boursier, génèrent une demande accrue d'information, essentiellement quantitative.
L'audiovisuel et l'Internet ont encore abaissé les coûts de diffusion mais pour des contenus informatifs plus restreints: le nombre de mots d'un journal télévisé est celui d'une page seulement de journal écrit et twitter se limite à des messages de 140 signes. L'information et la communication, sœurs solidaires, sont devenues des sœurs ennemies, luttant pour s'approprier un espace de contenu restreint, surtout quand les médias touchent un public très large. L'opposition information/communication s'est installée dans tous les domaines, y compris des disciplines jugées austères comme la finance. Anne Guimard, chercheuse titulaire d'un doctorat en finance internationale, a ainsi établi en 1998 que "si l'information financière regroupe les données objectives, avec le passage à la communication financière, on entre dans le domaine des données subjectives", réflexion qui amène à une position plus prudente sur la notion historique d'information financière, forcément imparfaite, pour parler de "connaissance financière plutôt que d'information financière"6. Par sa subjectivité, la communication financière ne pourrait donc jouer un rôle qu'au niveau de la