L’odelette "dans une allée du luxembourg" de gérard de nerval
L’odelette "Dans une allée du Luxembourg" de Gérard De Nerval est un poème composée de trois strophes comportant chacune quatre vers qu’on appelle quatrain. Chaque vers comportant 8 syllabes, on se trouve donc en présence d’octosyllabes. Les rimes des deux premiers quatrains sont croisées (abab/cdcd)
Les rimes du dernier quatrain sont croisées pour l'œil (efef). Par contre pour l’oreille il n’y a aucune différence de son, car le (e) des 2 vers féminins est muet (finie ; harmonie), on entend toujours (i).
2) Mise en valeur de la jeunesse et plus particulièrement celle de la jeune fille.
Pour mettre en valeur la jeunesse, le poète utilise une allégorie : la jeunesse prend l’apparence d’une jeune fille « vive et preste ».
L’utilisation de ces deux adjectifs évoque un mouvement à la fois rapide et léger qui caractérise la jeunesse, ce mouvement de légèreté est accentué par la comparaison à un oiseau.
Ensuite, le poète utilise la métonymie « fleur qui brille » qui évoque la beauté de la jeunesse vue au travers de cette jeune fille mais aussi l’espoir qui est contenu dans cette jeunesse.
Et enfin le vers 4 "refrain nouveau" évoque l’espoir qui est créé par quelque chose de nouveau, mais également la joie puisque cela évoque une chanson.
3) Présence de la vieillesse
Le poète parle de la jeunesse comme de quelque chose qui n’est plus par rapport à l’instant présent, par l’utilisation du passé composé « Ma jeunesse est finie », « doux rayon qui m’as lui ».
Pourtant on voit qu’il espère, qu’il rêve d’une possible rencontre entre lui et cette jeune fille malgré son âge, par l’emploi du conditionnel présent « d’un seul regard l’éclaircirait », cette jeune fille qui remplirait son cœur et chasserait la nuit. Mais l’utilisation du conditionnel évoque une situation hypothétique qu’il ne peut atteindre dans l’instant présent.
Le poète semble brutalement prendre conscience du fait que sa