L’existence du désespoir
Tout d’abord, la période hivernale est un temps de désespoir au sein de la famille Chapdeleine. Cette ère joue beaucoup sur le moral des personnages en particulier sur la mère de Maria. La mère Chapdeleine est attristée, car le froid provoque l’accalmie des passants. Il est mentionné « Le jour de l’An, n’amena aucun visiteur. Vers le soir, la mère Chapdeleine, un peu déçue, cacha sa mélancolie sous la guise d’une gaieté exagérée » p. 113. Elle éprouve donc un certain désespoir envers la tranquillité que l’hiver peut apporter dans leur maison, il n’y a aucun va et vient de la part des voyageurs qui sont plus fréquents durant les saisons moins sombres de l’hiver. Il y a également l’aspect morbide de l’hiver qui est en cause de la négativité de l’auteur. Comme il est mentionné « […], elle connaît assez bien l’aspect redoutable des grands bois en hiver, […], les bouleaux et les trembles dépouillés comme des squelettes et tremblant sous le vent glacé, le ciel pâle se révélant à travers le fouillis des aiguilles verts sombres » p.122, ceci