Texte exemple facon m.garcin
Enfant, quand elle se baladait dans les bois, elle trouvait des insectes et s’empressait de les ramasser, et de les ramener chez sa mère.
Pendant toutes ces années, elle avait fait de cette occupation, une passion. Lorsque ses camarades de classe, venaient la chercher et qu’ils lui demandaient de les accompagner cueillir des champignons. Elle répondait qu’elle devait se chercher de nouveau amis, car ses anciens étaient morts. C’était une belle journée de fin d’été, le soleil reflétait sur la rivière, les oiseaux chantaient, les familles se promenaient. Pendant ses six années, elle ne fit que ça, regarder, ramener, capturer. Les réflexions de ces camarades ne l’atteignaient pas. Elle ne vécue que dans la forêt , chaque jour au contact des arbres, de la nature verte. Les nuits et jours venaient à se confondre. Son sommeil était peuplé d‘insectes, de larve. Cela ne l’effrayait pas. Elle répétait les gestes qu’elle avait fait la veille. En retrouvait les odeurs, les bruits. Seul le monde réel aurait pu l’effrayer.
De la terre, des insectes; c’est tout se qu’elle sut répondre à sa mère. Elle venait d’arriver, sale et maladroite dans l’embrasure de la porte. Elle lui parlait en regardant ailleurs, lui demandant se qu’elle avait bien pu faire pendant tout ce temps, que faisait elle dans la forêt. La vieille ajouta : Je ne sais se que tu fais,. Je m’inquiète tu sais. Elle ne répondit rien. Et elles ne se parlèrent plus que vaguement. Peu après le début de l’hiver, elle mourut. Elle y pensa, et ne put s’empêcher de pleurer. Elle ne retournait plus dans la forêt, elle restait auprès de la