L'étranger
Chapitre 3, paragraphe 8. When Raymond invited Meursault into his flat for some black pudding.
« Alors il m’a déclaré que, justement, il voulait me demander un conseil au sujet de cette affaire, que moi, j’étais un homme, je connaissais la vie, que je pouvais l’aider et qu’ensuite il serait mon copain. Je n’ai rien dit et il m’a demandé encore si je voulais être son copain. J’ai dit que ça m’était égal : il a eu l’air content. »
Chapitre 3, paragraphe 13.
Il m’a dit : « Je savais bien que tu connaissais la vie. » Je ne me suis pas aperçu d’abord qu’il me tutoyait. C’est seulement quand il m’a déclaré : « Maintenant, tu es un vrai copain », que cela m’a frappé. Il a répété sa phrase et j’ai dit : « Oui. » Cela m’était égal d’être son copain et il avait vraiment l’air d’en avoir envie.
Chapitre 4, paragraphe 5. When Meursault is talking to Raymond after the incident where the police officer was called.
J’ai répondu que je n’attendais rien du tout et que d’ailleurs je n’aimais pas les agents. Raymond a eu l’air très content. Il m’a demandé si je voulais sortir avec lui. Je me suis levé et j’ai commencé à me peigner. Il m’a dit qu’il fallait que je lui serve de témoin. Moi cela m’était égal, mais je ne savais pas ce que je devais dire. Selon Raymond, il suffisait de déclarer que la fille lui avait manqué. J’ai accepté de lui servir de témoin.
Chapitre 5, paragraphe 3. When Meursault’s boss tells him about an opportunity to work in a new office in Paris.
Cela me permettrait de vivre à Paris et aussi de voyager une partie de l’année. « Vous êtes jeune, et il me semble que c’est une vie qui doit vous plaire. » J’ai dit que oui mais que dans le fond cela m’était égal. Il m’a demandé alors si je n’étais pas intéressé par un changement de vie. J’ai répondu qu’on ne changeait jamais de vie, qu’en tout cas toutes se valaient et que la mienne ici ne me déplaisait pas du tout.
Chapitre 5,