Critique de film
« Le labyrinthe de Pan »
REALISATEUR : Guillermo del Toro
CASTING : Sergi Lopez, Ivana Baquero, Maribel Verdu, Ariadna Gil, Doug Jones, Axel Angulo, César Bea, Roger Casamajor, Federico Luppi.
SYNOPSIS : nous sommes en 1944, en Espagne, sous le régime franquiste .Ofélia et sa mère qui est en fin de grossesse rejoignent le père du futur bébé, le beau père d’Ofélia. C’est un homme cruel qui a pour mission d’éliminer les résistants qui sont cachés dans la forêt .Ofélia croit dur comme fer aux contes et quand elle apprend qu’elle est la princesse d’un royaume fantastique , elle n’est alors pas du tout surprise.
CRITIQUE :
Ce film, fait preuve de beaucoup de potentiel. En effet, Guillermo Del Toro a réussi avec un réel talent à tourner une histoire que l’on pourrait juger banale, avec un tas de plagia, à un film d’une grande qualité, différent de tous les films fantastiques qui sortent dans nos salles en ce moment .Ca ne fait pas de mal de voir un film bien orchestré, avec ce qu’il faut de violence, sans qu’il n’y en ai de trop. Justement, venons-en, à la violence, car ce film n’en manque pas.
A première vue, en découvrant le monde fantastique, on se dit que c’est dans ce monde que l’on va avoir peur, que l’on aura la boule au ventre et que l’on attendra le retour au monde réel pour faire une pause. Justement, au contraire, le monde réel se révèle être le plus violent, et l’on s’en rend compte dès la première scène où l’on fait connaissance avec Vidal , le beau père. Le monde réel devient alors le moment de suffocation et le fantastique le moment presque paisible, bien que des fois, on ne se rend pas compte que l’on passe d’un monde à l’autre. Effectivement, les deux mondes sont étroitement liés, et le fantastique se glisse dans le réel, de façon très subtile .La jeune Ofélia , fait un lien entre les deux monde , ainsi qu’une petite fée toujours présente , et pan , lui-même, se glissera dans le monde réel …
Guillermo Del Toro a voulu