L'incendie
Intro :
I. Injustice
a/ Injustice en ce qui concerne les fellahs : travail et condition de vie.
b/ Injustice au niveau de la parole : pas de liberté d’expression.
c/ Injustice par rapport aux arrestations : les colons ne leur donnent aucun droit.
II. Déshumanisation
Face à cette injustice, les fellahs sont déshumanisés.
a/ La femme n’a plus de caractère féminin et n’est plus considérée comme humaine.
Dans ce passage, les femmes sont montrées comme n’étant plus féminine, elles perdent tous traits de féminité, on le voit p.34 « toutes avaient des corps rudes », « le vaste mouchoir de couleur qui leur entourait la tête empêchait de voir leurs cheveux », les femmes se cachent.
De plus elles sont considérées comme des animaux, elles se déplacent ensemble comme un troupeau, je cite « elles avançaient à petit pas », puis un peu plus loin « sur une file, l’une derrière l’autre, elles passaient lentement en silence… » elles se déplacent en groupe mais sans bruit comme si elles n’existaient pas.
Elles portent des charges trop lourdes pour elles, je cite « le tonnelet plein, que chacune arrimait avec une corde sur ses épaules, leur cassait le dos », ce morceau de phrase fait référence aux animaux que l’on charge pour transporter de la marchandise, les femmes sont décrites comme des bêtes.
La beauté de la femme est ici dévalorisée.
Ainsi la femme n’est plus considérée comme humaine, je cite « elle se tint à distance, sans souffler mot », elle se tient comme un animal qui attend un geste de son maître. Toujours p.34 « La femme attendit, mais Sid Ali esquissa un geste et ne proféra pas une parole de plus. La femme s’éloigna », dans ce passage Sid Ali lui fait un geste pour lui dire de partir et la femme obéit comme un animal à qui on aurait dit de retourner à son panier.
A travers le personnage de Zahra, on remarque que la femme n’est plus rien sans son mari p.35 « elle n’a que les yeux pour pleurer ; son mari, quand