L'élasticité
e=\frac{\frac{\Delta Q}{Q}}{\frac{\Delta P}{P}} = \frac{\Delta Q}{\Delta P} \times \frac{P}{Q}.
On peut distinguer trois cas particuliers :
* Quand l’élasticité est nulle, la demande ne varie pas quand le prix varie. La demande reste inchangée quel que soit le prix. C'est notamment le cas des produits de première nécessité : bien que le prix augmente, la consommation se maintient car il existe peu de produits de substitution. A court terme, c'est aussi le cas des "dépenses pré-engagées" : loyers, contrats d'assurance, abonnements[1] de téléphone, télévision, Internet, de fourniture d'eau, d'électricité, etc. De même, lorsque le prix baisse, la demande n'augmente pas nécessairement. L'effet peut être accentué s'il n'existe pas de produit de substitution (exemple : les pâtes remplacées par le riz ou la pomme-de-terre). Une élasticité nulle à court terme peut toutefois s'avérer non nulle à long terme, car l'augmentation des prix peut pousser à la recherche de nouveaux produits de substitution. Le pétrole, par exemple, est un bien non substituable à court terme mais, sur le long terme, l'augmentation de son prix peut favoriser l'exploitation de nouvelles sources d'énergie et l'achat de voitures consommant moins et/ou des carburants moins chers. * Quand l’élasticité est forte, un petit changement de prix entraîne un grand changement de demande. C'est par exemple le cas des produits de mode dont les ventes s'effondrent en période de crise et décuplent en période de croissance. * Quand l'élasticité est positive, la demande augmente avec le prix, ce qui est paradoxal. On peut alors distinguer deux types :
* Un bien de Giffen (d'après Robert Giffen) est un type