L'égalité est elle toujours juste
Définition de l'individualisme : c'est un sentiment réfléchi et possible dont dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse de ses semblables.
Pour Tocqueville, la démocratie provoque, au fur et à mesure qu'il y a une baisse des inégalités, une hausse de l'individualisme. Cette augmentation de l'individualisme en tant que particularisme, a tendance à nuire au lien social dans un premier temps, puis aux libertés dans un second temps. L'individualisme fragilise les institutions (à force de s'émanciper par rapport aux instances d'intégration) et affaiblit le lien social.
Il accroît "la tyrannie de la majorité". Ainsi pour limiter ce phénomène, il faut développer les contre pouvoirs : le pluralisme des médias, la démocratie locale, la liberté d'association.
Donc Tocqueville remet en cause les sociétés Égalitaristes.
Mais peut-il y avoir des libertés sans égalité ? Nous pouvons répondre que non. Sans égalité la liberté n'est que formelle. Aussi depuis la seconde guerre mondiale, l'intervention de l'État dans l'économie, le développement du service public visent l'accès aux droits fondamentaux des citoyens afin de promouvoir l'égalité pour plus de liberté "effective".
Égaux et différents.
Dans le modèle universaliste français, on a favorisé l'égalité au détriment de la reconnaissance des différences.
Mais comment concilier égalité et différences ? Une des solutions qui fut trouvée est la laïcité.
Mais l'existence des Nouveaux Mouvements Sociaux (NMS) (féminisme, immigrés, homosexuels…) est la preuve d'un malaise dans ce modèle et que la laïcité n'est pas suffisamment forte.
L'interdiction du travail de nuit des femmes se justifiait au nom de la différence des genres. La reconnaissance juridique récente du doit du travail des femmes la nuit (suite à une directive européenne) s'est faite au nom de l'égalité des genres.
Une différence devient une inégalité quand elle fait l'objet d'une discrimination,