L'éducation
L'éducation est devenue dans notre monde un objet de débat. La question est permanente de savoir quelle jeunesse on veut former pour quel sujet de société. L' école ne peut et ne doit se contenter d'instruire mais d'éduquer à l'autonomie et au vivre ensemble. Les problèmes relatifs à l'éducation sont des problèmes majeurs de notre temps et dont nombreux philosophes ou auteurs tels Montaigne, Érasme, Rousseau ou Rabelais se sont penchés sur la question : Qu'est ce qu'une bonne éducation? L'idée principale sortant communément de leur récit est que la culture générale doit prendre une part dans l'éducation et ce à n'importe quel âge. De la plus petite enfance d'après Érasme et d'un age plus évolué pour Rousseau, dans n'importe quel cas, l'instruction doit constituer la base d'un bon enseignement. D'après le jugement « Il n'y a pas de véritable éducation sans une part totalement inutile, invendable, irrécupérable » formulé par Michel Tournier, l'éducation ne doit pas seulement aboutir sur l'apprentissage d'un métier mais doit conserver une part de culture générale indispensable à l'aisance intellectuelle .La bonne éducation est pour lui celle qui sait conjuguer une part d'initiation à un futur métier et une part de gratuité qui confère une érudition.
L'éducation doit-elle avoir pour seul dessein de préparer l'enfant à sa future profession ou doit-elle au contraire contribuer à son savoir tout en développant sa propre personnalité?
Nous verrons dans un premier temps que l'éducation doit avoir une finalité qui aboutie à la connaissance et au développement de sa personnalité. Ensuite, nous envisagerons qu'elle contribue à l'apprentissage d'un métier. Enfin, nous considèrerons qu'il est préférable d'unir ces deux finalités pour aboutir à une bonne éducation.
L'éducation doit apporter une part de culture générale. Tout d'abord, la connaissance, le savoir propre à chacun, permet de se distinguer de la société et de ne pas se sentir exclue. Son