DEMONTRER EN QUOI L'IMPERATIF DE MINCEUR COMME NORME CORPORELLE EST SOURCE DE DOMINATION SOCIALE ET DE GENRE.

Depuis les années 60, nous avons pu voir les normes de différents domaines se transformer comme par exemple l'impératif de minceur qui est apparu avec la démocratisation du sport et l'apparition du corps dénudé des femmes. On voit alors apparaître une diffusion massive d'images corporelles et de se fait une nouvelle norme corporelle qui prône l'impératif de minceur. On peut alors voir ici que la publicité joue un rôle majeur. On cherche à montrer l'image d'un corps parfait, qui devient le modèle à suivre pour les individus, pour s'intégrer socialement et accéder aux plus hautes sphères de la société. Cette norme touche principalement la condition féminine qui cherche plaire le plus possible à l'homme, à être son idéal féminin physiquement.
Nous allons donc aborder ce thème de l'impératif de minceur en nous appuyant sur divers documents. Nous allons utiliser des photographies, un extrait[1] de Sociologie des pratiques d'entretien du corps d'Yves Travaillot et de l'article[2] Corps et appartenance sociale : le cas de la corpulence en Europe de Thibaut de Saint Pol.
Nous pouvons donc nous demander en quoi l'impératif de minceur comme norme corporelle est source de domination sociale et de genre ? Quelles sont les limites et les alternatives à cette norme ?
Dans une première partie nous expliquerons en quoi cette norme corporelle est source de domination sociale, puis dans une seconde nous démontrerons que l'impératif de minceur est source de domination et genre et enfin nous nous demanderons quelles en sont les limites et quelles sont les tentatives pour légitimer un autre corps.

L'impératif de minceur apparaît d'abord avec l'essor du sport comme loisir mais aussi comme moyen d'entretenir son corps, de le sculpter. Cet emploi de l'effort physique apparaît d'abord dans les classes supérieurs qui en quelque sorte montrent l'exemple. On voit donc par