L'essort des bleuités et la nuit le rève est permis
Envolez vous tendres bleuités,
Face à la beauté et la qualité,
Et même l'accuité,
De toutes ces machines à blasphémer.
Ouvrez grandes vos ailles,
Faites jaillir cette belle étincelle,
Faites vibrer les tambours de la liberté,
Même si pour celà le sang doit couler.
Appelez à la révolution
A la mort, à la destruction
De toutes les laideurs humaines,
De leurs fausses batailles et de leurs orgies romaines.
Montrez vous sans pitié,
Détruisez,
Dévastez,
Si tel est votre souhait.
Vous ces bleuités,
Vous êtes la liberté
Vous êtes l'égalité
Vous êtes la fraternité.
Vous ces bleuités
Même celles de la royauté
Arrétez de vous agenouiller
Arrétez de tout acquiescer.
Naissez
Vivez
Luttez
Puis mourrez.
Tel est votre avenir,
Pour vous c'est comme ça que ça doit finir.
Vous, les marthyrs de la société,
Vous qui vous battez pour la liberté.
Telles les éphémères,
Battez vous pour devenir mère
Et mourrez pour mettre au monde
Une boule de bonheur toute ronde.
Vous êtes la rupture,
Assumez la,
Transcendez la,
Car vous êtes notre futur...
La nuit le rève est permis
La nuit tombe doucement
Comme si elle couvait un enfant,
Elle tombe sur la ville qui s'endort,
Comme un monde mort.
Je regarde ce beau spectacle
Qui ne rencontre jamais d'obstacle,
Et je m'émerveille devant cette illusion
Qui me coupe littéralement la respiration.
Je m'égare dans cette admiration
J'écoute le moindre son
Et je me surprends à rire de moi même
Quand soudain je trébuche dans des raines.
Je vois de magnifiques bêtes
Apprêtées pour les fêtes,
Qui attendent, impatientes,
De pouvoir s'élancer sur la voie roulante.
Je m'écarte de ces visions animales
Pour m'approcher du monde minéral,
Et tremper mes pieds dans l'eau,
Fermant les yeux en guise de repos.
Je rêve de profondeurs abyssales,
Dans mon appareil le plus minimal,
Seul au milieu de monstres aquatiques,
Déformés et renforcés par mon imaginaire