L'avortement
En France, le code de la santé publique autorise les femmes à avorter si elles estiment que la grossesse les place en situation de détresse. La femme enceinte est la seule personne qui peut décider de se faire avorter ou non. L’avortement ne peut être réalisé que par un médecin, cela avant la 12ème semaine de grossesse.
A tout moment la femme peut demander conseil auprès d’un médecin généraliste ou d’un gynécologue, d’une assistante sociale, d’une conseillère conjugale au sein ou non d’un centre de planification, auprès du service d’orthogénie des services hospitaliers de gynécologie-obstétrique ou des cliniques, des permanences téléphoniques régionales IVG-contraception. Dans tous les cas, ces professionnels sont tenus au secret médical.
Le délai légal en France
L’IVG peut être pratiquée jusqu’à la 12ème semaine de grossesse (14 semaines après les dernières règles). Seul un médecin peut pratiquer une IVG. Dans le même temps, un médecin peut refuser de pratiquer une IVG (clause de conscience) ou simplement ne pas être compétent pour le faire ; il doit alors immédiatement avertir la patiente et lui donner toutes les informations utiles et l’orienter vers des établissements voisins qui pratiquent les IVG (centres d’orthogénie) ou le nom de médecins qui pratiquent ces IVG.
La prise en charge financière
L’acte d’IVG est pris en charge à 80 % par la sécurité sociale, les mutuelles remboursent en général les 20 % restant. Les consultations, examens radiologiques, et examens de laboratoire sont également pris en charge comme lors d’une démarche classique. Si la femme dispose d’une complémentaire maladie universelle CMU, 100 % des frais sont pris en charge.
Les jeunes filles mineures
Une place à part pour les jeunes filles mineures qui sont particulièrement protégées par la loi.
Le consentement des parents est préférable mais non obligatoire. Si le consentement des parents n’est pas recueilli, la jeune fille désignera nommément avec l’aide