l'Assemblée plénière le 31 mai 1991
Commentaire d'arrêt du 31 mai 1991 (rendu par la Cour de Cassation)
Dans cet arrêt rendu par la cour de cassation rassemblée en assemblée plénière en date du 31 mai 1991, le procureur général, demandeur, se pourvoit de cassation puisque Madame X n'a pas respecté la loi. En effet, celle-ci étant d'une stérilité irréversible a demandé à son mari Monsieur Y de donner son sperme à une autre femme pour effectuer une insémination artificielle. La filiation est donc établie au nom de Monsieur X mais sans indication de filiation maternelle.
N’obtenant pas gain de cause en première instance, M. Y., qui escomptait que soit prononcée l’adoption plénière de l’enfant par son épouse, a interjeté appel devant la Cour d’appel de Paris qui a finalement reconnu la licéité de l’objet de la convention de mère-porteuse. Le procureur général, demandeur à l’instance, a cependant formé un pourvoi en cassation afin que la décision d’appel soit cassée, ceci dans l’intérêt de la loi. Les juges de la Haute juridiction judiciaire réunie en assemblée plénière, ont ainsi été amené à procéder en deux étapes, demandant dans un premier temps si l’objet des conventions de « mère-porteuses » peut être licite, puis, dans un second temps, si l’adoption plénière par l’épouse du père biologique qui s’ensuit est