L'apologue , une entreprise futile ?
Elle avait ses doigts posés atour de ma nuque. Je sentais un léger souffle chaud s’échapper de ses fines lèvres et caresser agréablement mon cou. Je laissais mes mains parcourir les courbes de son corps tandis que j’inhalais son doux parfum envoûtant. Tout doucement, elle se laissa choir en arrière en m’entrainant dans sa lente chute vers des draps blancs encore immaculés. Nous nous échangeâmes un regard, je me laissais perdre dans ses iris bleutés tandis que ses doigts déboutonnaient ma chemise. Elle s’était déjà acquittée de son haut lorsqu’elle déboucla ma ceinture de cuir. Je laissais glisser son pantalon noir le long de ses hanches qui dévoila une lingerie discrète. Je passais de longues minutes à lui offrir des caresses et à déposer de longs baisers sur la chair de son cou et continuais encore et encore à m’enivrer de son parfum. Je sentis ses doigts quitter ma nuque, tandis qu’elle leurs ordonnaient de descendre le long de mon échine avant de me pincer affectueusement les côtes. Je sentis ses jambes glisser afin de s’entrouvrir légèrement. Je compris qu’elle attendait notre union, comme un Androgyne cherchant sa seconde moitié. Elle avait les lèvres moites et elle gardait ses yeux fermés, plongeant ses yeux bleus dans une obscurité sensuelle. Nous nous enlaçâmes tendrement, corps contre corps et peau contre peau. Sa respiration devenait de plus en plus irrégulière, elle avait de plus en plus de difficultés à étouffer ses gémissements, à chaque expiration. Quelques gouttes de sueurs coulaient sur ses épaules et sa peau blanche semblaient s’illuminer grâce aux reflets des rayons d’Hélios qui venaient se poser sur elle. Le temps s’écoulait lentement, nos caresses s’éternisaient jusqu'à paraître immobiles. Le plaisir que nous ressentîmes à ce moment vint à corrompre mes sens, je fus pris d’un léger tournis, une sensation de vertige s’éveilla en moi. Je vis la lumière baisser subitement jusqu'à disparaitre. Une atmosphère sombre et glaciale avait