Working poor
Fait général II. Précarité durable ?
La pauvreté laborieuse est une réalité européenne persistante, malgré les multiples réformes mises en œuvre en France comme dans de nombreux pays développés pour valoriser l’accès à l’emploi (« making work pay »). Yannick L’Horty, professeur à l’université d’Evry et chercheur au Centre d’études de l’emploi, souligne que les working poors européens sont les résultats de l’intervention publique qui, en voulant lutter contre le chômage, a favorisé le développement du temps partiel, des bas salaires et des emplois instables.
Emergence des « working poor »
Da s les sociétés du Sud surtout, mais aussi du Nord, les politiques d'austérité et privatisation ont provoqué le chômage et la précarité; les nouveaux emplois créés n'ont pas la qualité et la stabilité des emplois détruits (apparition des working poor, en particulier en
Angleterre et aux Etats-Unis); la grande pauvreté ne fait que croître à mesure que les mécanismes de solidarité sociale sont démantelés; ces nouvelles pressions sociales se concentrent, pour des raisons culturelles, sur certains groupes sociaux comme les femmes,
Les immigrés ou les indigènes;
Toujours en costume et portant la cravate, ils déambulent et flânent dans les rues et s'affairent dans les bureaux. Ils ont un salaire peu élevé, très peu d'économies et ont peu d'espoir dans la promotion. C'est pourquoi on les appelle « Working poor », c'est-à-dire des salariés à très faibles revenus avec un emploi précaire et déqualifié. Ces derniers temps, l'expression « work poor » est devenue populaire et très utilisée par les cols blancs.
Particularité : 'toujours occupé et surchargé d'affaires', mais aucune espérance en s'engageant dans la voie pour devenir un ‘richard'.
Les « working poor » ont fait leur première apparition aux Etats-Unis dans les années 90 du siècle dernier