Vers une mesure globale de la performance : une approche conventionnaliste
- (Pierre-Yves) Gomez, docteur en gestion, et professeur de stratégie à l'École de Management de Lyon -> Economie des conventions et science de gestion, 1997
- (François) Labelle -> Les trois C de la performance sociétale organisationnelle : convention, compromis, cohérence
Sur le sujet de la théorie des conventions. Ils en déduisent que la mesure de la performance globale peut être assimilé à une convention sociale co-construite et négocié en l’entreprise et ses partie prenantes (les actionnaires, les clients, les salariés, les fournisseurs,…).
Dans cette partie, ils établissent une définition de la convention et essaye de la mettre en parallèle avec la mesure de la performance.
Le courant conventionnaliste est né dans les années 1970 aux Etat Unis, et pendant la seconde moitié des années 1980 en France.
Les premières recherches qui ont contribuées à son développement sont l’œuvre des économistes (puis des gestionnaires).
Ils remettaient en cause l’hypothèse libérale classique selon laquelle les calculs privés des individus (nombre de clients, fournisseurs, salariés…) suffisent à expliquer toute la réalité sociale par le simple jeu des marchés (concurrence des prix, les matières,…).
Selon cette hypothèse, la coordination des acteurs d’une entreprise est exclusivement basée sur la recherche de l’optimisation et de l’équilibre entre l’offre et la demande.
Mais le marché (lieu de rencontre de l’offre et de la demande) n’est qu’un espace de coordination particulier et ne peut à kui seul rendre compte de l’ensemble des modes de coordination des activités sociale (Thévenon et Chasserant, 2001)
Selon Gomez, la théorie des conventions peut s’appliquer aussi aux disciplines de gestion. La convention constitue alors une règle particulière permettant aux individus de s’accorder face à certaine situations.
Pour Faverau (1989) la convention peut alors être