« Une allée du Luxembourg » Gérard de Nerval

Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie (1808-1855). Passe son enfance dans le Valois (Aisne), chez son grand oncle, (sa mère meurt quand il a 2 ans), qui l’inspira pour des œuvres.
Durant
le Faust de Goethe et s’introduit dans les rangs de la jeunesse romantique. Ses idées républicaines l’a conduit en prison.
En 1836, il s’éprend de Jenny Colon, qui en épousera un autre. Son esprit commence à défaillir, il est sujet à des hallucinations et crises de ses années de collège, il se lie d’amitié avec Théophile Gautier, célèbre écrivain, poète, peintre, critique. Il a écrit avec lui « Les élégies Nationales» (poésie). Il s’est inspiré de grands romantiques, comme Victor Hugo, qu’il a côtoyé.
En 1828 il traduit folies.
Il voyage en Europe (Italie, Autriche, Allemagne) puis en Orient en 1843, mais il connaît alors des troubles mentaux, ex crises violentes en 1849, en 1853-55. C’est pourtant à cette période qu’il produit ses plus grands chefs-d’œuvre dont: Voyage en Orient (1851), Les filles du feu (1854). On le retrouve pendu rue de la vielle lanterne, à Paris.
Tiré du recueil Odelettes, paru en 1834. Auteur ROMANTIQUE

1. Le coup de foudre.

Champ lexical amoureux « mon cœur répondrait », « regard », « doux rayons »

Mètre (=longueur) : coute > rapidité du coup de foudre

« la seule au monde » passage amour physique > idéal
« seule » mis en avant par l’enjambement.

Intuition d’une rencontre de l’âme sœur « la seule au monde dont le cœur au monde »

Champ lexical de la lumière « éclaircirait », « brille » appartenant à la jeune fille dans le jardin.
Champ lexical de l’obscurité « nuit profonde » appartenant au poète. > Esprit tourmenté du poète. Opposition entre la jeune fille et le poète. La jeune femme n’est décrite que par sa bouche / mains > Synecdoque (donner à un mot un sens plus large ou plus restreint qu’il ne comporte