Trompenaars en Français
F. Trompenaars (1993) met en avant sept dimensions sur lesquelles il est possible d'élire des différences de cultures entre pays. Ces dimensions sont considérées air une influence sur le style de management des entreprises, l'aspiration des salariés, ainsi que l'organisation et le fonctionnement.
Individualisme ou collectivisme
L'individualisme se définit comme une orientation fondamentale vers soi-même (égocentrisme). Le collectivisme correspond, à l'inverse, à une orientation fondamentale vers la réalisation de buts et objectifs en commun. Il intègre par conséquent la recherche de valeurs partagées (recherche du consensus).
Exemple
Cette dimension trouve une application dans les différences entre Français et suédois, caractérisées par une conception opposée des intérêts individuels et collectifs. Alors que le français aime contester et se complait à rechercher son intérêt personnel en augmentant ses marges de manœuvres au détriment des autres, les Suédois se positionnent et se comportent en conformité avec leur groupe. Dans la culture suédoise, la pression sociale est très forte sur les individus et a pour effet d'inscrire la relation dans une logique consensuelle, en privilégiant le groupe sur l'individu.
Objectivité ou subjectivité
Dans certains pays, il est naturel d'exposer ses états d'ame dans l'entreprise tandis que pour d'autres nationalités une telle attitude sera mal perçue par les acteurs de l'organisation. Les cultures «objectives» privilégient en effet les attitudes neutres, rationnelles, dépassionnées. Elles préfèrent éviter d'exprimer leurs sentiments surtout sur le lieu de travail. Au contraire, les cultures « subjectives » font appel aux attitudes et émotions et n'hésitent pas à exposer leurs sentiments dans le cadre de relations professionnelles. En affaires, chaque type de culture va donc réagir de façon différente face à des situations à forte dimension affective. Pour F. Trompenaars, il est important