dissertation sur molière
Lorsque j’étais à la petite école, un garçon du nom de Jonathan était mon meilleur ami. Du matin en commençant l’école, jusqu’au soir où il fallait rentrer à la maison, nous étions inséparables. On se complètait parfaitement ; j’étais douée à l’école et lui non. Par contre, il était excellent dans tous les sports alors le soir après l’école, on jouait au soccer. Il m’aidait beaucoup à m’améliorer car je voulais toujours réussir à le déjouer au moins une fois. Mais je n’ai jamais réussi… Jonathan avait beaucoup de problèmes. Il changeait souvent d’appartements dans le village et peu importe la place il y avait toujours une mauvaise odeur qui rôdait et l’appartement était souvent très sale et peu accueillant . Je savais aussi que sa mère n’avait pas de travail et que son père, parti depuis très longtemps, avait des séjours fréquents en prison. Parfois même, j’attendais dans la cour d’école et je ne voyais jamais Joe arriver. Un jour, en 4e année, il n’était pas à l’école de la journée. Notre enseignante, madame Rolande, nous annonça qu’il avait déménagé dans un autre village mais elle n’en dit pas plus. J’ai su plus tard qu’il avait été envoyé en famille d’accueil. J’en fus tellement bouleversée, c’était comme une partie de moi qui s’envolait. Durant les années qui suivirent à l’école primaire, je ressentis un grand vide et malgré le temps, le vide est encore là en quelque part. Cela fait maintenant sept ans que je ne l’ai pas vu mais je garde espoir qu’un jour je retrouverai mon meilleur ami.