Taverne
«Il arrive que certains services soient posés par des gens qui sont surqualifiés et un moment donné, il y a des ajustements qui doivent être faits. Évidemment, c'est très critiqué, mais c'est ça qu'il faut faire», indique Gaétan Barrette.
Rappelons que les médecins sont payés à l'acte. Le ministre veut les forcer à déléguer, à partager les compétences avec les autres professions. Ceux qui s'entêteront à offrir des services qui pourraient plutôt être administrés par des infirmières seraient pénalisés.
Selon nos informations, l'idée d'une modulation ou d'un tarif dégressif ferait son chemin au gouvernement.
«Certains actes pour lesquels la fréquence ou la pertinence ne sont pas spécifiquement reconnues pourraient être payés moins chers, selon la clientèle», nous explique une source gouvernementale.
Autrement dit, plus un médecin pratiquera des actes considérés banals ou trop fréquents, comme des examens annuels chez des patients reconnus pour leur bonne condition médicale par exemple, moins il sera payé.
«Certains actes pour lesquels la fréquence ou la pertinence ne sont pas spécifiquement reconnues pourraient être payés moins chers, selon la clientèle», nous explique une source gouvernementale.
Autrement dit, plus un médecin pratiquera des actes considérés banals ou trop fréquents, comme des examens annuels chez des patients reconnus pour leur bonne condition médicale par exemple, moins il sera payé.
Le pari est le suivant: une diminution de rémunération pourrait l'obliger à se concentrer sur les clientèles vulnérables ou alors, sur d'autres services plus