Séparation des pouvoirs
Introduction : Après avoir étudié la constitution anglaise durant plusieurs années au XVIIIème siècle, Montesquieu publia en 1748 « De l’esprit des lois » où il constate que « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser », de ce livre il élabora la théorie de la séparation des pouvoirs où il distinguera trois types de pouvoirs encore aujourd’hui en vigueur : la puissance législatif qui est gouverné indirectement par le peuple car selon lui « tout homme qui est censé avoir une âme libre doit être gouverné par lui-même », il est confié, aux nobles. Nous avons ensuite la puissance exécutrice, qui doit être dans « les mains d’un monarque », c'est-à-dire aujourd’hui par le chef de l’Etat car elle serait plus efficace dans les mains d’un seul que de plusieurs. Puis vient ensuite la puissance de juger détenu par les tribunaux. Dans le cadre de la séparation des pouvoirs dans un régime où celle-ci s’exerce alors, nous avons un gouvernement constitué du chef de l’Etat, son premier ministre, l’assemblé nationale et le Sénat, nous avons ensuite un système judicaire. Alors, si nous prenons en compte la théorie de Montesquieu datant des plusieurs siècles et l’évolution de celle-ci nous pouvons étudier le fait de savoir si la séparation des pouvoirs est-elle indispensable pour un régime démocratique. La démocratie ici, est un régime où les libertés fondamentales sont acquises, où le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement, dans ce contexte démocratique rime-t-elle avec séparation des pouvoirs ? De plus, l’article 16 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen dit que « toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assuré, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution ». Mais peut-on assurer que sans séparation des pouvoirs, une démocratie ne peut pas exister ? C’est pour cela que nous allons nous intéresser à différentes séparations des