Synthèse le seigneur et son paysan
Au Moyen-Âge, la relation avec le seigneur est avant tout hiérarchisé. Le seigneur est en effet possesseur de différents pouvoirs. En premier temps, il possède le pouvoir de ban. A cette fonction, il exerce un pouvoir judiciaire celui de faire arrêter les villageois sous certaines formalités comme « l’homicide, le vols et le rapt de femme avec violence ». De plus, il obtient le pouvoir militaire, il a le droit de mobiliser un ost seigneurial : « Nous ne pouvons conduire les hommes ni à l’armée, ni en chevauchée s’ils ne peuvent revenir à la maison le jour même. » comme l’affirme un seigneur d’Auvergne dans sa charte accordée au village de Pagnant. Il détient également le pouvoir foncier. Le seigneur accorde aux paysans des tenures, des dons sur ses terres. Le paysan exploite la tenure, et il acquitte un certain nombre de taxes en nature ou en espèces : le cens (taxe personnelle), le champart (une partie de la récolte). Il doit travailler trois à dix jours par an sur les terres de la réserve du seigneur : c’est la corvée. Il doit payer aussi pour les banalités, outils de production sur lequel le seigneur a un monopole, comme le moulin et le four. Les impôts payés dépendent des moyens qu’ils ont. En échange des ses taxes, corvées et cens, le seigneur doit ouvrir son château en cas d’attaque du village pour ses paysans, et le seigneur protège ses villageois en cas de guerre.
Non seulement le quotidien du paysan, est ponctué par ses obligations envers son seigneur mais il est tout autant vis-à-vis de Dieu.
En effet, au Moyen-Âge, la religion est omniprésente dans la vie du paysan. Sa vie est rythmée par la recherche du Salut. Sur la partie supérieure de l’entrée d’une église, on trouve un tympan comme celui de Carrenac. Ce