Synthese de documents
La star a toujours fait l’objet de fascination, de ce fait elle fait vendre et les égéries se multiplient.
Le dossier emmène donc à se demander si la star est un produit comme les autres.
Edgar Morin dans son essai Les Stars, les présente comme un pur produit de consommation, une personne qui fait vendre. Il est rejoint par Laurence Girard dans son article paru dans Le Monde le 21 Mai 2007, où elle aussi décrit la star comme un support qui fait vendre basé sur le principe de l’égérie. Cette observation est bien illustrée par la photographie de l’Agence France-Presse montrant les membres du jury du festival de Cannes assaillies par les flashs des photographes avant la montée des marches. D’un autre côté, Jean-Jacques Schuhl dans son roman L’infini, met en avant Ingrid Caven chanteuse et actrice. Il a présente comme un objet de fascination, une interprète qui a la faculté de réinventer tout un univers et de tout faire disparaître autour d’elle pour ne laisser s’exprimer que son talent. Il est important de savoir qu’est ce que réellement un star, d’où provient cette fascination permanente et son évolution dans le monde actuelle.
Le dossier pose d’abord la question de savoir qu’est ce qu’une star.
Polysémie du mot star. En effet, celle-ci peut être n’importe quelles personnalités. Pour Schuhl et Morin la vedette est comédienne ou chanteuse. Pour Girard, la palette est plus large. La star peut être actrice, réalisateur ou encore d’autres personnalités à partir du moment où ces personnages sont exposés à une certaine publicité ou sponsor.
Par conséquent, aurait-on à faire à de plus en plus de stars ? Girard et le document iconographique mettent en évidence le nombre important de stars présentent pour le festival de Cannes. Celles-ci sont nombreuses à défiler sur les marches. Morin quand à lui parle du paradoxe lié ai fait que malgré la présence d’une multitude de stars, celles-ci restent rares. Il les compare avec des pierres