syndicalisme
Introduction
Le syndicalisme est le mouvement qui vise à unifier au sein de groupes sociaux, les syndicats des professionnels pour défendre des intérêts collectifs. Le syndicalisme désigne également l'action militante qui cherche à poursuivre les buts d'un syndicat.
Pour des raisons historiques, le terme « syndicalisme » s'applique, dans son sens le plus courant, à l'action au sein des syndicats de salariés,et par extension, à celle des organisations syndicales étudiantes, lycéennes et professionnels.
1) LE SYNDICALISME FRANÇAIS
La France a un taux de syndicalisation parmi les plus bas d'Europe :
Moins de 10 % des salariés appartiennent à une organisation syndicale.
Et ce syndicalisme est encore affaibli par son éclatement.
Par ailleurs, le régime de représentativité est en crise puisque l’État ne reconnaît que quelques syndicats comme interlocuteurs.
Le syndicalisme s'inscrit dans la lignée des groupements corporatifs (métiers, compagnonnage...) des sociétés modernes et médiévales. Ces groupements sont interdits par la loi Le Chapelier de 1791 et subissent une répression opiniâtre lors de la première révolution industrielle. Mais en 1864 , la loi Olivier abolit le délit de coalition et autorise de fait le droit de grève. Les syndicats ne sont cependant légalisés qu'en 1884 avec la loi Waldeck-Rousseau, qui comporte encore plusieurs restrictions. En particulier, le syndicalisme fut interdit dans la fonction publique. D'un point de vue légal, cette situation perdura jusqu'à la Libération. Toutefois le SNI fut fondé en 1920.
Des syndicats patronaux se créent sur cet exemple. Dès lors, le syndicalisme tend à embrasser l'ensemble de la société du travail et affiche des objectifs politiques : la CGT est créée en 1895, au congrès de Limoges. Le syndicalisme français, dit d'action directe, action directe, est caractérisé par ses velléités révolutionnaires et d'indépendance vis-à-vis des partis politiques. Ces principes sont